Les conseillers en pincent pour la marijuana

Par La rédaction | 19 juillet 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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À l’approche de sa légalisation, prévue pour le 17 octobre prochain, les conseillers canadiens sont de plus en plus optimistes concernant le cours de la marijuana, révèle le dernier sondage sur le sentiment des conseillers, réalisé par Horizons ETFs et analysé par Advisor.

Ainsi, 58 % des conseillers font aujourd’hui confiance à ces titres, 5,78 % de plus qu’au deuxième trimestre.

« Le secteur est tout neuf et de nombreux conseillers s’attendent à ce qu’il connaisse un grand intérêt à l’approche du grand jour », affirme Steve Hawkins, président et cochef de la direction de Horizons ETFs.

Les investisseurs sont quant à eux 60 % à se dire optimistes quant à la performance du secteur de la marijuana.

L’ÉNERGIE À LA HAUSSE

Le sondage révèle par ailleurs que les conseillers restent optimistes par rapport aux actions américaines au troisième trimestre. Ils sont en effet 56 % à indiquer avoir un sentiment haussier pour le S&P 500, égalant ainsi les résultats du dernier trimestre. Le NASDAQ-100, axé sur la technologie, s’en est bien tiré le trimestre dernier, affichant un rendement de 6,98 %, et 57 % des conseillers se disent également optimistes à son égard.

Les perspectives pour les actions canadiennes sont en revanche généralement baissières, sauf pour l’indice plafonné de l’énergie S&P/TSX, qui recueille les faveurs de 55 % des conseillers. L’indice a généré un rendement de 16,25 % au dernier trimestre.

Les conseillers croient également à une hausse du brut, 53 % d’entre eux considérant que les prix du pétrole continueront d’augmenter au troisième trimestre.

« Les appréhensions de l’ALENA n’ont pas d’impact réel sur le prix du pétrole brut, qui a encore augmenté de 14 % au dernier trimestre, explique M. Hawkins par voie de communiqué. Les producteurs d’énergie canadiens vont ainsi à l’encontre des prévisions des conseillers lors des derniers trimestres. Les investisseurs voyaient en effet le marché de l’énergie évoluer plutôt à la baisse. »

La rédaction