Les diplômés en finance mieux payés que leurs consœurs

Par La rédaction | 25 août 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Inégalité salariale
Photo : kentoh / iStock

Les diplômés des programmes de finance et de gestion financière sont les mieux payés parmi les Canadiens titulaires d’une maîtrise, selon un rapport de Statistique Canada.

L’agence a examiné la rémunération médiane cinq ans après l’obtention du diplôme de ceux qui ont terminé leurs études universitaires entre 2010 et 2012.

Selon l’étude, les hommes diplômés en finance et en services de gestion financière étaient les mieux rémunérés parmi les titulaires d’une maîtrise, gagnant en moyenne 110 518 dollars cinq ans après l’obtention de leur diplôme.

Viennent ensuite les hommes diplômés en administration des affaires, en gestion et en opérations (108 382 dollars) et en comptabilité et services connexes (102 718 dollars).

Parmi les femmes, celles qui détenaient une maîtrise en fiscalité avaient les salaires les plus élevés, avec une rémunération médiane de 96 416 $, selon l’étude. Les diplômées en finances et en gestion financière (92 956 $) venaient ensuite.

Pour les diplômés des programmes de baccalauréat, les hommes titulaires d’un diplôme dans diverses spécialités du génie étaient les meilleurs salariés (111 533 $) et ceux titulaires d’un diplôme en pharmacie venaient ensuite (106 055 $), selon le rapport.

Les deux premiers ont été inversés pour les femmes : les diplômes pharmaceutiques ont conduit au revenu médian le plus élevé cinq ans après l’obtention du diplôme (94 177 $), suivis du génie (89 680 $).

Les diplômés en arts et sciences humaines avaient les revenus les plus bas parmi ceux qui détenaient un baccalauréat et une maîtrise.

Les titulaires de doctorat les mieux rémunérés provenaient de divers programmes, notamment le commerce, la santé, l’ingénierie, les sciences sociales et l’éducation.

« Il convient de souligner que les classements documentés dans ces trois études pourraient changer dans les années à venir, car la pandémie de COVID-19 est susceptible de modifier la structure salariale canadienne d’une manière qui reste à déterminer », indique le rapport.

Cet article a initialement été publié par Advisor’s Edge. Traduction et adaptation par Siham Lebiad.

La rédaction