Les dollars pleuvent sur les robots-conseillers

Par La rédaction | 16 novembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : willyambradberry / 123RF

Les firmes de gestion de patrimoine mettent la gomme pour améliorer leurs plateformes de planification financière et de gestion de portefeuille pour éviter d’être devancées par la compétition, rapporte Financial-planning.

Pour y arriver, plusieurs décrochent des millions de dollars en financement. Récemment, le fournisseur de technologies de gestion de patrimoine d1g1t annonçait qu’il avait levé 6,8 millions de dollars américains (8,96 millions canadiens) pour financer la croissance de sa plus récente offre, une plateforme infonuagique comprenant des ensembles de données, de la répartition d’actif et des outils d’analyse de performance et de gestion de risque en temps réel, ainsi que des logiciels de conformité. 

Cette firme canadienne incubée à l’Université de Toronto fournit des technologies à environ 200 conseillers détenant 9,8 milliards de dollars américains (12,91 milliards canadiens) d’actif et servant plus de 5 000 foyers. La plateforme d1g1t synchronise un plan financier avec un mandat d’investissement et ce mandat avec le portefeuille et le profil de risque. Un conseiller peut donc facilement visualiser l’ensemble de la relation et faire les ajustements nécessaires.

AUX ÉTATS-UNIS AUSSI

Aux États-Unis, AssetMark a lancé une nouvelle plateforme de gestion de patrimoine et de planification financière à son réseau de conseillers, en plus de revamper son portail clients axé sur les appareils mobiles. La nouvelle plateforme, WealthBuilder, construit des portefeuilles mondiaux misant sur des marchés comme les fonds négociés en Bourse, les fonds communs de placement activement gérés et permet aux clients de suivre leur performance en temps réel.

La firme a atteint la marque des 47 milliards de dollars américains (61,92 milliards canadiens) en actif sous gestion en faisant l’acquisition de Global Financial Private Capital, qui dessert 200 conseillers. 

De son côté, Betterment, le conseiller-robot hybride qui gère environ 15 milliards de dollars américains (19,76 milliards canadiens) en actif, continue de travailler sur sa plateforme, en ajoutant notamment un nouveau tableau de bord à son réseau Betterment pour conseillers, qui unit ces derniers aux clients. 

Au cours des six premiers mois de 2018, les investissements mondiaux en fintech ont atteint 57,8 milliards de dollars américains (76,15 milliards canadiens), selon KPMG. C’est déjà 19,7 milliards de dollars américains (25,95 milliards canadiens) de plus que pour toute l’année 2017 et 259 % de plus que pour les deux premiers trimestres de 2017. La tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt…

La rédaction