Les employés de la Laurentienne veulent garder leur syndicat

Par La rédaction | 15 février 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Ekapat Suwanmanee / 123RF

Les employés de la Banque Laurentienne viennent de voter contre une mesure visant à abolir leur syndicat.

Ces derniers étaient plongés dans l’incertitude depuis le mois de novembre dernier après qu’un employé eut déposé une requête en ce sens.

« La Banque Laurentienne voulait voir sortir le syndicat parce qu’il nuisait à son plan de transformation », affirme dans un communiqué Sophie Drouin, présidente du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB)-434.

Le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a dévoilé mercredi les résultats d’un vote tenu auprès des employés le mois dernier sur le maintien du syndicat. Le résultat est éloquent : 800 salariés sur les 1 305 ayant exercé leur droit de vote ont clairement signifié leur volonté de demeurer syndiqués, soit 61 % des votants.

De son côté, la Banque Laurentienne a signifié par voie de communiqué qu’elle prenait acte des résultats du vote.

NÉGOCIATION DU CONTRAT DE TRAVAIL

La Banque Laurentienne souhaite procéder à une transformation visant à réduire le service bancaire au comptoir et le nombre de succursales. Le syndicat affirme que l’employeur cherche à abolir la sécurité d’emploi et avoir la mainmise sur les salaires et les primes au personnel, ce à quoi il s’oppose.

« Ce vote démontre l’importance d’avoir un syndicat dans le secteur bancaire, affirme Kateri Lefebvre, directrice générale du SEPB-Québec. Avec l’ensemble de nos membres à la Banque Laurentienne et plusieurs composantes du Mouvement Desjardins, le SEPB constitue une vraie force pour les salariés de ce secteur. »

La banque doit pour l’heure se rasseoir à la table pour négocier le prochain contrat de travail de ses salariés, souligne le syndicat.

« Nous pouvons maintenant aborder les négociations en souhaitant que l’employeur devienne moins intransigeant et arrogant avec les employés et le syndicat », déclare Sophie Drouin.

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