Les étrangers se sont rués sur les bons du Trésor fédéral

Par Fabrice Tremblay | 16 septembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
Piggy Bank and canadian dollars close up shot

Les problèmes financiers en Europe et aux États-Unis ont eu un impact sur les placements faits au Canada par des étrangers. Nombre d’investisseurs se sont tournés vers les bons du Trésor fédéral. En juillet, les investisseurs étrangers ont ainsi acquis pour 7,3 milliards de dollars d’instruments du marché monétaire canadien, selon le dernier rapport de Statistique Canada.

En tout, les investisseurs étrangers ont acquis pour 11,8 milliards de dollars de titres canadiens en juillet, incluant les obligations et les actions. La décote, par l’agence Standard & Poor’s, des bons du Trésor américain, de même que les doutes sur la qualité des dettes souveraines en Europe, ont favorisé ce mouvement des investisseurs. Les investissements étrangers en juillet tranchent avec les résultats de juin, alors que les non-résidents avaient réduit leurs avoirs en titres canadiens de 3,5 milliards de dollars.

Le mouvement vers les instruments du marché monétaire canadien s’est amorcé en avril dernier. Selon Statistique Canada, « cette activité est survenue parallèlement à une hausse de l’offre de bons du Trésor, à un rétrécissement de l’écart entre les taux à long et à court termes, et à un affaiblissement des cours des actions dans la plupart des grands marchés mondiaux ».

Achat d’actions étrangères Pour un septième mois d’affilé, les Canadiens ont augmenté leurs avoirs en actions étrangères. À 2,8 milliards de dollars, il s’agissait cependant du plus bas niveau d’investissement en trois mois. Les achats concernaient principalement des actions de compagnies américaines. Pendant le mois de juillet, le cours des actions américaines a diminué de 2,1 %, les baisses survenant principalement à la fin du mois.

Les Canadiens ont par ailleurs continué leur désinvestissement en obligations étrangères, mais à un rythme plus lent. Les avoirs en obligations étrangères ont ainsi diminué de 1,7 milliards de dollars. Ce sont principalement des obligations américaines à moyen et long terme qui ont été vendues.

Fabrice Tremblay