Les grands investisseurs favorisent les obligations mondiales

Par Ronald McKenzie | 7 Décembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Un nombre croissant d’investisseurs institutionnels augmenteront probablement leur participation aux stratégies d’obligations mondiales dans les années à venir. C’est ce qu’indique un sondage de la maison Pyramis Global Advisors mené auprès de régimes de retraite et autres institutions de l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord.

Selon l’étude, 43 % des participants ont l’intention d’investir dans des titres de dettes émis par des pays étrangers. Ce n’est pas par exotisme qu’ils s’aventurent ainsi à l’extérieur de leurs frontières, c’est parce que les rendements générés par les produits intérieurs sont trop faibles.

En Europe, par exemple, 38 % des grands investisseurs sondés envisagent sérieusement d’augmenter leur participation aux stratégies de titres à revenu fixe étrangers. Cette tendance est encore plus prononcée en Asie, où 54 % des répondants prévoient accroître leur exposition à ces stratégies.

Une grande partie de ce capital prendra le chemin des économies émergentes. Ainsi, 15 % des investisseurs institutionnels canadiens projettent de hausser leur participation aux créances de ces marchés. Cette proportion varie de 13 % pour les États-Unis à 47 % pour l’Europe.

« L’engouement que suscitent les créances des marchés émergents continue de se manifester, note Pyramis Global Advisors. Les rendements attrayants et l’amélioration des aspects fondamentaux liés au crédit stimulent la demande à l’égard de ses marchés. »

Par ailleurs, le recours aux produits dérivés, boudés au lendemain de la crise financière de 2008, regagne en popularité. Près des deux tiers (64 %) des participants permettent à leurs gestionnaires d’utiliser ces instruments. Les investisseurs interrogés font appel aux produits dérivés pour obtenir une protection contre le risque de perte (47 %), pour ajuster de manière tactique leur exposition bêta (43 %) et pour prolonger la durée (42 %), constate Pyramis Global Advisors.

Ronald McKenzie