Les introductions en Bourse se sont accélérées en fin d’année

Par Fabrice Tremblay | 3 janvier 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La deuxième moitié de 2013 aura finalement permis d’attendre un volume important de Premier appel public à l’épargne (PAPE) sur les Bourses canadiennes. C’est notamment le secteur de l’immobilier qui est venu prendre la place laissée vacante par les minières, qui ont connu une année difficile au titre des émissions boursières.

Au quatrième trimestre, quatre nouvelles émissions d’une valeur totale de 577 M$ ont eu lieu sur la Bourse de Toronto, souligne la firme PwC, dans son bilan annuel. Au cours de l’année 2013, les 30 PAPE lancés sur les Bourses canadiennes ont totalisé 2,7G$. C’est davantage qu’en 2012, alors que 60 PAPE avaient totalisé 1,8G$.

« En fin de compte, le marché des PAPE a dépassé nos attentes en 2013, affirme Dean Braunsteiner, leader national du groupe PAPE chez PwC. La diversité des secteurs émetteurs de nouveaux titres sur le marché aux deux derniers trimestres fut la surprise de l’année et elle suscite un optimisme prudent quant aux perspectives de 2014 »,ajoute-t-il.

L’immobilier à la rescousse La plus importante émission de nouvelles actions de 2013 fut celle de 400 M$ de Choice Properties Real Estate Investment Trust au troisième trimestre, suivie de celle de 263 M$ de CT Real Estate Investment Trust au quatrième trimestre et de celle de 262 M$ de BRP Inc. au deuxième trimestre.

Le marché a donc connu malgré tout une bonne année, sans l’apport du secteur minier. « Les minières ne sont tout simplement pas parvenues à se raccrocher en 2013 et les difficultés du secteur minier représentent la principale ombre au tableau de 2014 », constate M. Braunsteiner.

Il est difficile de faire des prévisions pour 2014 quant au marché des PAPE. Cependant, les investisseurs individuels sont encore à la recherche de rendement et de sécurité, et les nouvelles émissions devront donc répondre à ces critères, souligne l’expert de PwC. Les perspectives économiques positives aux États-Unis pourraient se traduire un certain optimisme

Fabrice Tremblay