Accueil Breadcrumb caret Nouvelles Breadcrumb caret Industrie Les investissements migrent vers les États-Unis Selon le patron de la BMO. Par La Presse Canadienne | 9 avril 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023 2 minutes de lecture Le grand patron de la Banque de Montréal dit observer une migration de l’investissement du Canada vers les États-Unis, dans la foulée de la réforme fiscale adoptée par les Américains, ainsi qu’en raison d’autres facteurs. Le chef de la direction, Darryl White, a indiqué aux journalistes, en marge de l’assemblée annuelle des actionnaires de la banque, que ce mouvement n’était pas « profond » pour l’instant. « Nous observons, chez certains de nos consommateurs, les premiers signes qu’ils décident d’investir aux États-Unis avant de le faire au Canada », a-t-il affirmé. LA FAUTE DE LA RÉFORME FISCALE AMÉRICAINE Cette migration des capitaux est attribuable à divers facteurs, incluant la récente réforme fiscale du président américain Donald Trump, a-t-il précisé. Ottawa est soumis à une certaine pression depuis l’entrée en vigueur d’importants changements fiscaux aux États-Unis. Ceux-ci comprennent notamment une baisse du taux d’imposition des entreprises, qui est passé de 35 % à 21 % au début de l’année. Le chef de la direction de la Banque Royale, Dave McKay, a récemment indiqué qu’un exode « important » de l’investissement vers les États-Unis était en cours, particulièrement dans les secteurs de l’énergie et des technologies vertes. M. McKay a du même souffle exhorté le gouvernement fédéral à intervenir pour endiguer ce flux. DE L’ESPOIR POUR L’ALENA Quant à M. White, il a aussi commenté les négociations en cours au sujet de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Il a indiqué aux actionnaires, dans son mot d’accueil, que la Banque de Montréal avait « bon espoir » que la « relation commerciale équilibrée et prospère » entre les pays se reflète dans une « conclusion positive ». Les activités américaines de la Banque de Montréal représentent plus de 25 % de ses profits totaux, qui continuent à croître plus rapidement que les autres divisions de l’institution, a souligné M. White. Elles ont contribué aux bénéfices de 2017 à hauteur de 1,43 G$, et la division américaine a affiché une croissance composée annuelle de ses profits de 12 % au cours des deux dernières années. La rédaction vous recommande : Les investisseurs fuient le Canada, selon le patron de la RBC Faut-il craindre une « bulle FNB »? Les banques canadiennes dévoilent les secrets de leur réussite La Presse Canadienne Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo