Les investisseurs canadiens optimistes… mais prudents

Par La rédaction | 10 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
4 minutes de lecture
Business concept – Bull and bear, symbolic beasts of market trend, toned image.

Les investisseurs canadiens ont une vision des marchés plus optimiste que l’an dernier, mais ils hésitent davantage à prendre des risques lorsqu’il s’agit de leurs portefeuilles, révèle l’Enquête mondiale de 2014 sur l’état d’esprit des investisseurs de la Société de placements Franklin Templeton.

Celle-ci a interrogé plus de 11 000 investisseurs en Afrique, en Asie-Pacifique, dans les Amériques et en Europe au sujet de leurs comportements actuels en matière de placement et de leurs attentes pour l’année en cours et la décennie à venir.

Optimisme mondial

Résultat, à l’échelle mondiale, 62 % d’entre eux s’attendent à ce que la Bourse de leur pays respectif grimpe en 2014.

Au Canada, l’écrasante majorité des répondants (81 %) ont bon espoir d’atteindre leurs objectifs financiers personnels, ce qui correspond en gros à la proportion des investisseurs aux États-Unis (84 %) et d’ailleurs dans le monde (80 %) qui partagent cette opinion.

Par ailleurs, près des deux tiers (65 %) des sondés canadiens pensent que le marché boursier au pays sera à la hausse en 2014. Lorsqu’on leur avait posé la même question en 2013, seuls 60 % prévoyaient alors une hausse en cours d’année.

Rendements plus importants

D’une manière générale, les investisseurs canadiens s’attendent à ce que les rendements de leurs placements croissent davantage en 2014 que l’an dernier. Ils entrevoient aussi des rendements moyens encore plus élevés au cours de la prochaine décennie.

Malgré tout, ils s’accrochent à des stratégies de placement prudentes, note l’étude. Ainsi, 44 % des sondés prévoient se montrer plus circonspects en matière de placements, tandis que 22 % indiquent avoir au contraire l’intention de faire preuve de plus d’audace. Les autres répondants (34 %) pensent n’apporter aucun changement à leur stratégie de placement.

Globalement, les investisseurs canadiens semblent tout de même plus aventureux que leurs homologues des autres pays. En effet, plus de la moitié (52 %) de ces derniers ont l’intention d’adopter une stratégie plus prudente au cours des prochains mois.

Les actions en tête du classement

Une majorité d’investisseurs canadiens interrogés prévoient que ce sont les actions, les produits de base hors métaux et les biens immobiliers qui enregistreront les meilleurs rendements en 2014 et au cours des 10 prochaines années.

Les catégories d’actifs qu’ils perçoivent comme étant les plus performantes à court terme sont :

  • les actions (62 %);
  • les biens immobiliers (47 %);
  • les produits de base hors métaux (43 %).

Investir au pays… mais aussi en Asie

Plus du tiers des investisseurs au pays (35 %) croient que le marché canadien offrira les meilleurs rendements pour les actions en 2014, et plus du quart (26 %) projettent cette perspective sur l’ensemble de la prochaine décennie.

Dans le cas des instruments à taux fixe, plus du tiers sont également d’avis que le marché national offrira les meilleurs rendements en 2014 et au cours des dix prochaines années.

D’une manière générale, ils estiment que, sur 10 ans, ce sont les marchés boursiers de l’Asie qui dégageront le meilleur rendement à l’échelle mondiale. Toutefois, ils demeurent d’avis que le Canada offrira les meilleurs rendements pour les instruments à taux fixe.

Plus de 11 000 personnes interrogées

L’Enquête mondiale de 2014 sur l’état d’esprit des investisseurs a été effectuée entre le 2 et le 15 janvier dernier.

  • Elle recense les réponses de 11 113 personnes en Amérique latine (Brésil, Chili, Mexique); en Asie-Pacifique (Australie, Chine, Hong Kong, Inde, Japon, Malaisie, Corée du Sud, Singapour); en Europe (France, Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Espagne, Suède, Royaume-Uni); en Afrique (Afrique du Sud) et en Amérique du Nord (États-Unis, Canada).
  • Les répondants étaient âgés de 25 à 65 en Amérique latine, en Asie-Pacifique et en Afrique du Sud, et de 25 ans et plus en Europe et en Amérique du Nord. Ils devaient en outre détenir un actif à investir (actions, obligations, fonds communs de placement, etc.).
  • Un seuil minimum avait également été fixé pour chaque pays, de manière à ce que les participants possèdent des placements suffisants pour avoir les connaissances nécessaires pour répondre aux questions posées.

À lire : Les marchés boursiers en 2014 : des gains plus modestes

La rédaction