Les investisseurs font plus confiance aux conseillers

Par La rédaction | 10 septembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Un récent sondage de Nationwide Advisory Solutions, repris par Financial Advisor IQ, laisse entendre que les investisseurs placeraient plus volontiers leur confiance dans un professionnel du conseil financier pour gérer leur argent qu’avant la crise financière de 2008.

Le sondage a été mené en août dernier auprès de 372 conseillers d’un panel de Nationwide. Les résultats montrent que près des trois quarts des conseillers considèrent que les investisseurs sont davantage portés à faire affaires avec un conseiller qu’avant la crise de 2008.

Les investisseurs seraient plus à l’écoute des conseils des professionnels, selon 90 % des répondants et se montreraient aussi plus transparents au sujet de leurs finances, selon 89 % d’entre eux. Par ailleurs, 84 % des conseillers soutiennent que les investisseurs s’efforcent plus qu’avant de suivre à la lettre le plan financier développé avec leur professionnel.

DES INVESTISSEURS ÉCHAUDÉS

Les investisseurs seraient, par ailleurs, mieux préparés à une chute importante des marchés qu’avant 2008. Manifestement, le douloureux souvenir de la crise reste vivace chez plusieurs.

Selon 64 % des conseillers interrogés, les clients seraient plus nombreux à vouloir obtenir des revenus garantis pour la retraite et une proportion similaire (62 %) note que les clients cherchent des produits leur offrant des protections en cas de chute boursière. C’est aussi bien, puisque si l’on se fie à JP Morgan, la prochaine crise pourrait être passablement violente, comme le rapportait récemment Conseiller.ca.

LES CONSEILLERS ONT AUSSI CHANGÉ

Cependant, les changements dans la relation ne proviennent pas que des clients. Les conseillers eux aussi travaillent différemment. Près de huit répondants sur dix (79 %) soutiennent communiquer de manière plus proactive avec leurs clients au sujet de l’état du marché. De plus, six répondants sur dix se disent plus ouverts envers leurs clients au sujet du fonctionnement de leur rémunération.

Avez-vous noté des changements de comportements ou des exigences différentes chez vos clients depuis la crise? Avez-vous, vous-même, modifié votre approche depuis 2008?

La rédaction