« Les investisseurs veulent des faits, pas de la peur »

Par La rédaction | 9 avril 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Conseiller se cachant derrière son bureau.
Photo : alphaspirit / 123RF

Les investisseurs sont avides d’information en provenance de leur conseiller en services financiers.

L’attente de communication des investisseurs envers leur conseiller a bondi de 47 % au mois de mars, comparativement à février, indique une étude menée pour la plateforme de marketing AdvisorStream.

Cette demande est directement reliée aux effets de la pandémie de la COVID-19 sur les marchés financiers, explique la firme.

Les investisseurs demandent des échanges personnalisés et approfondis avec leur conseiller en période de crise. Et le moyen privilégié d’initier cet échange est le courriel, qui permet de répondre aux premières questions et de pallier l’impossibilité d’une rencontre en personne en raison du contexte sanitaire. L’échange de courriels permet aussi de maintenir le contact sans consacrer un temps considérable au téléphone avec chaque client.

« Les investisseurs veulent des faits, pas de la peur », explique Kevin Mulhern, directeur général d’AdvisorStream, qui constate un volume exceptionnellement élevé de communications entre les investisseurs et leurs conseillers au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni au mois de mars.

« La communication est la clé. Les investisseurs sont plus enclins à quitter un conseiller pour un manque de communication que pour un mauvais conseil financier perçu comme tel », assure M. Mulhern. La communication, sous quelque forme que ce soit, de la part des conseillers est une bouée de sauvetage pour les investisseurs en période de volatilité. »

La rédaction