Les jeunes aiment recevoir des conseils financiers… de leurs parents

Par Rémi Maillard | 29 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Québécois de la génération Y doivent composer avec toutes sortes de priorités financières qui peuvent être contradictoires : dépenses courantes, loyer ou remboursement d’un prêt hypothécaire, remboursement d’un prêt étudiant, sorties, vacances… et désir de mettre un peu d’argent de côté.

Mais quand vient le temps de décider comment ils s’organisent, ces jeunes nés dans les années 1980 et 1990 n’hésitent pas à s’adresser à leurs parents, révèle un sondage publié hier par la TD.

Réalisé par Environics Research Group auprès de 1323 personnes entre le 11 et le 25 février, ce sondage indique en effet que deux jeunes sur cinq (39 %) les considèrent comme la source la plus fiable en matière de conseils financiers.

Établir un budget et le respecter

Preuve de cette confiance, ils sont même 46 % à penser qu’ils pourraient apprendre des habitudes de leurs parents, tandis que 32 % affirment au contraire que ces derniers ne comprennent pas vraiment leur réalité financière.

De leur côté, 36 % des répondants affirment qu’ils préfèrent s’adresser à un expert financier dans une banque, alors que 20 % se fient à leurs propres recherches et que 5 % comptent plutôt sur des amis pour les éclairer.

Par ailleurs, 61 % des représentants de la génération Y interrogés déclarent qu’ils établissent un budget et qu’ils le respectent. Et plus de neuf sur 10 (91 %) de ceux qui font un budget assurent qu’ils en effectuent le suivi.

De bonnes habitudes dès le début

Les grands principes de la gestion des finances personnelles, comme la tenue d’un budget, ne changent pas d’une génération à l’autre, rappelle Christian Gagnon, directeur régional principal à TD Canada Trust : il s’agit toujours d’arriver à un équilibre entre les revenus et les dépenses.

« Tout le monde peut acquérir de saines habitudes financières, explique-t-il. Pour bien des gens, l’apprentissage commence avec les parents, puis se poursuit avec un expert financier qui peut offrir des conseils spécialisés. »

« Les parents ont un bagage important à transmettre, mais avec la vaste gamme de produits et de services financiers offerts aujourd’hui, il est normal qu’ils n’aient pas nécessairement réponse à toutes les questions de leurs enfants. »

Prendre de bonnes habitudes dès le premier chèque de paie et s’adresser à un conseiller en services financiers en complément aux conseils parentaux permet de construire de solides bases pour atteindre ses objectifs financiers à court et à long terme, conclut Christian Gagnon.

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Rémi Maillard

Journaliste multimédia. Santé, environnement, société, finances personnelles. Également intéressé par les affaires publiques, les relations internationales, la culture… Passionné de cyclisme.