Les maisons de luxe ont la cote à Montréal

Par La rédaction | 4 octobre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le marché des habitations valant plus d’un million de dollars est en pleine croissance dans la métropole québécoise depuis le début de l’année, selon les plus récentes données de RE/MAX.

Le nombre d’« habitations de prestige » vendues sur l’île de Montréal a progressé d’environ 31 % au cours du premier semestre, a indiqué la société immobilière, qui regroupe plus de 115 000 courtiers au pays.

Durant cette période, le total des propriétés qui y ont changé de mains pour des montants compris entre un et deux millions de dollars a ainsi fortement augmenté, passant de 286 à 375 unités.

WESTMOUNT ET VILLE MONT-ROYAL EN TÊTE

Les secteurs les plus prisés par les acheteurs ont été Outremont, Westmount, Ville Mont-Royal, Hampstead et l’ouest de l’Île. RE/MAX souligne que Westmount a connu « une année remarquable » dans le marché des maisons unifamiliales d’un million et plus, avec davantage de ventes que l’an dernier à la même époque (93 unités vendues, comparativement à 82 en 2016), des prix plus élevés (en moyenne 1,9 M$, contre 1,6 M$) et des délais de vente moins longs. De son côté, Ville Mont-Royal n’est pas en reste, puisque ce secteur a vu s’échanger 59 maisons de prestige, qui ont été vendues dans un délai de 78 jours à un prix moyen avoisinant 1,5 M$.

Parmi les quelques centaines d’habitations unifamiliales de grand luxe recensées à Montréal, RE/MAX indique que 297 sont évaluées à des prix compris entre un et deux millions, 83 entre deux et trois millions, et 72 à plus de trois millions. Dans ce segment, la maison la plus dispendieuse vaut aujourd’hui 11,9 M$, suivie par deux autres demeures pour lesquelles les propriétaires demandent respectivement 11,88 M$ et 9,4 M$.

« Un nombre croissant d’acheteurs de maisons de prestige élargissent désormais leurs recherches au-delà du centre-ville de Montréal et se tournent vers l’ouest de l’Île, où ils trouvent de grands terrains et la vie de banlieue avec ses quartiers tranquilles », note Caroline Sallette, responsable de la franchise RE/MAX Royal (Jordan). « Avec 59 transactions au cours du premier semestre, Ville Mont-Royal est l’endroit où les maisons restent le moins longtemps sur le marché, puisqu’il faut en moyenne 78 jours pour y vendre une habitation de prestige par rapport à 112 jours dans l’ensemble de la région montréalaise », ajoute-t-elle.

À QUOI FAUT-IL S’ATTENDRE DANS LES PROCHAINS MOIS?

Selon RE/MAX, le marché « devrait demeurer sensiblement le même » à court et à moyen terme, « avec une hausse des ventes dans les derniers mois de 2017, puis dans le courant de 2018 ». Toutefois, la firme précise que ses prévisions sont susceptibles d’évoluer, car « plusieurs variables devront être considérées », comme « les hausses successives du taux directeur de la Banque du Canada, à la base des taux hypothécaires », ainsi que « la montée de la devise canadienne par rapport au dollar américain ».

En effet, note la firme, ces deux facteurs pourraient bien « influencer les velléités du marché, particulièrement dans un contexte où l’on assiste à une augmentation du nombre d’acquisitions par des acheteurs étrangers dans la région depuis l’imposition de taxes à Vancouver et à Toronto ». Malgré tout, conclut-elle, les acheteurs de propriétés de grand luxe « devraient être au rendez-vous et continuer à alimenter la demande d’habitations de prestige ».

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