Les maisons québécoises les plus chères en 2014

Par La rédaction | 8 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

Quelque 102 résidences de 2 millions de dollars et plus ont changé de propriétaires au Québec l’an dernier, rapportent Les Affaires.

À partir de la base de données de la firme JLR, le site économique a établi que parmi ces somptueuses demeures figurent 14 copropriétés et 24 résidences unifamiliales dont le prix a même été égal ou supérieur à 3 millions.

Ville-Marie et Westmount

Toutefois, relève-t-il, il s’agit là d’une infime fraction du marché si l’on tient compte du fait que plus de 92 000 copropriétés et unifamiliales se sont vendues durant cette période.

Situées dans des quartiers chics, ces luxueuses maisons se trouvent surtout dans les grands centres urbains, ou encore au bord de l’eau.

Ainsi, 34 des 38 résidences vendues 3 millions et plus ont été bâties sur l’Île de Montréal. C’est dans Ville-Marie (14) et à Westmount (12) qu’elles se concentrent surtout. Seule différence : tandis que dans la première, il s’agit en majorité de copropriétés, la seconde abrite davantage des unifamiliales.

Le record : 10 210 000 $

La résidence unifamiliale la plus chère, en 2014, s’est vendue pour la coquette somme de 10 210 000 dollars, précisent Les Affaires. Située dans l’arrondissement de L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève, elle a été construite au bord de l’eau et comporte un terrain de plus de 48 000 m2.

Une autre maison, dans l’arrondissement Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce, a elle aussi changé de mains moyennant dix millions. Enfin, une résidence de Westmount a été acquise pour quelque 6 700 000 dollars.

Certaines copropriétés ont également atteint des prix faramineux, notamment à l’hôtel Ritz-Carlton, dans l’arrondissement de Ville-Marie, dont plusieurs unités ont été transformées en condo. La plus chère a été achetée pour 8 990 000 dollars, tandis qu’une autre changeait de propriétaire pour 5 700 000 dollars.

La troisième copropriété la plus dispendieuse a été une résidence de Westmount, qui s’est vendue à près de 5 300 000 dollars.

Hors de Montréal

À noter qu’une poignée de maisons de trois millions et plus a changé de mains l’an dernier hors de l’Île de Montréal. La plus onéreuse, située à Magog, a trouvé preneur pour 3 800 000 dollars, de même qu’une résidence d’Austin, non loin de là, qui a été acquise au coût de 3 725 000 dollars. Enfin, deux unifamiliales, au Mont-Tremblant, ont aussi légèrement dépassé la barre des trois millions.

Dans la région de Québec, on ne recense qu’une seule vente à plus de 2 millions : une maison sise au bord de l’eau, à Lac-Beauport, qui a trouvé un acquéreur pour 2 400 000 dollars.

La rédaction vous recommande :

La rédaction