Les millionnaires ne sont plus riches

Par La rédaction | 12 octobre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Dans les années 1980, un million de dollars était suffisant pour acquérir un parc immobilier d’une vingtaine de maisons. Aujourd’hui, avec la même somme, vos clients ne pourraient plus se permettre que trois maisons.

Si le million de dollars a longtemps marqué l’entrée dans le monde de la richesse, ce n’est plus le cas, constate le journal La Presse. Pour éviter les soucis financiers, il faut maintenant être… multimillionnaire.

L’article explique que le million de dollars demeure le baromètre que certains se donnent comme objectif financier mais qu’il n’a pourtant plus la pertinence qu’il avait dans les années 1960 et 1970.

« À l’époque, ça avait du sens de dire qu’on était riche avec un tel montant, explique Vincent Delisle, stratège à la Banque Scotia. Mais la valeur du million s’est beaucoup amoindrie au fil des décennies avec l’effritement du pouvoir d’achat ».

LA FAUTE À L’INFLATION

Principale cause de cette effritement, l’inflation, qui lorsqu’elle oscille entre 1 et 3 %, comme c’est le cas depuis vingt-cinq ans, fait en sorte que la valeur du million de dollars est grandement amputée. Résultat : il y a 100 ans, un seul million valait une fortune. Pour avoir son équivalent aujourd’hui, une personne doit en posséder 16,3!

Autre constatation de l’article : il y a de plus en plus de millionnaires au Québec sous l’effet de deux facteurs, la perte de sa valeur donc, et l’accroissement de la population. S’ils étaient en effet seulement 370 en 1995, on en comptait 3 140 vingt ans plus tard.

L’an dernier, une étude du Boston Consulting Group (BCG) classait par ailleurs le Canada au cinquième rang des pays ayant le plus de ménages millionnaires. Il y en avait 485 000 en 2016, par rapport à 385 000 l’année précédente. Selon ses prévisions, il y en aura 785 000 dans quatre ans.

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