Les moins de 40 ans plus sensibles au stress

Par La rédaction | 3 février 2023 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
3 minutes de lecture
femme stressée devant son écran
Photo: fizkes / istockphoto

Ils ont beau être dans la force de l’âge, les jeunes travailleurs de moins de 40 ans sont plus nombreux à subir le stress au travail que leurs collègues d’âge mûr.

Selon le plus récent rapport de l’Indice de santé mentale de LifeWorks, une filiale de TELUS, ces derniers sont deux fois plus susceptibles de manquer de confiance en leur capacité à résoudre les problèmes sous la pression que ceux de plus de 50 ans. Il y a plus d’un travailleur sur quatre (29 %) qui a du mal à s’adapter à un changement. Il faut dire qu’ils ont été nombreux à devoir le faire puisque les milieux de travail sont en constante évolution depuis le début de la pandémie. De plus, ils souffrent davantage d’un sentiment d’isolement.

Comme tout changement est stressant s’il n’est pas bien géré, les employeurs gagneraient à aider leurs équipes à adopter des stratégies d’adaptation. « Il est évident que ce type de soutien est vital dans le monde du travail d’aujourd’hui, car les employés, en particulier ceux qui sont plus jeunes, continuent de faire face à des changements importants et à beaucoup de stress », explique Michael Dingle, chef des opérations chez TELUS Santé.

LÉGÈRE AMÉLIORATION DE L’INDICE

Tous âges confondus, le score de santé mentale des travailleurs au pays s’est établi à 64,6 en décembre, en légère augmentation par rapport au mois précédent (64,3).

La situation économique actuelle demeure la principale source d’inquiétude des travailleurs. L’inflation préoccupe 36 % des répondants alors que 14 % craignent une récession. La peur des virus dont la COVID-19 concerne 13 % des sondés.

Le fait d’avoir ou non un fonds d’urgence a un grand impact sur le moral des travailleurs. Ceux qui ont une réserve affichent un score de santé mentale de 10 points supérieurs à la moyenne nationale alors que ceux qui n’ont pas de coussin financier obtiennent un score de 22 points inférieur.

Fait à souligner, un travailleur sur deux (49 %) souhaiterait obtenir une évaluation gratuite et confidentielle de sa santé mentale. Ces répondants affichent d’ailleurs un score de santé mentale plus bas que la moyenne à 61,6.

Bon nombre (38 %) préféreraient une évaluation en personne alors que 37 % choisiraient plutôt de la faire en ligne. Une évaluation par téléphone intéresse 8 % des répondants et 18 % n’ont aucune préférence à ce sujet.

En revanche, 32 % des travailleurs ne sont pas certains de vouloir ce genre d’évaluation. Ces derniers affichent un score de santé mentale supérieur à 74,5.

L’état mental des employés a évidemment une incidence sur l’atteinte des objectifs au travail. En décembre, le score sur la productivité a augmenté de près d’un point pour atteindre 62,9 comparativement à 62,1 en novembre.

Depuis le lancement de l’Indice de santé mentale en avril 2020, ce score a toutefois beaucoup fluctué entre des périodes d’amélioration suivies de creux. Il a atteint son niveau le plus bas aux premiers mois de la pandémie à 58,4 et le plus haut en septembre dernier à 63.

La rédaction