Les obligations de sociétés, championnes de la résilience

Par Soumis par Investissements Renaissance | 12 janvier 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Bon an mal an, ces titres continuent d’offrir de belles perspectives de rendement, constate Patrick O’Toole, vice-président, titres à revenus fixes mondiaux à Gestion d’actifs CIBC.

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« Il y a cinq ans, nous disions déjà que les obligations de sociétés étaient plus attrayantes que celles du gouvernement. Et vu leurs perspectives à l’époque, elles étaient offertes à rabais. Depuis, elles ont obtenu un rendement moyen de 4,5 % par an, contre un peu plus de 2,5 % pour les obligations du Canada. Même si on inclut les gouvernements provinciaux, on parle d’environ 3,4 %. Donc notre stratégie a été payante. Nous avions aussi tablé sur des taux d’intérêt en baisse, ou tout du moins stables; cela a très bien fonctionné ! », se félicite Patrick O’Toole.

Pour l’avenir, l’expert encourage les investisseurs à persister dans la surpondération des titres de sociétés. Malgré leur reprise des dernières années, ils demeurent attrayants en matière de rendements additionnels, croit-il.

« Si on prend les obligations de cinq ans du Canada, il est facile de doubler cela avec des titres de société de grande qualité. Ils ne sont pas aussi attrayants qu’ils l’étaient, sans aucun doute. Mais ils le sont encore », dit Patrick O’Toole.

Quant aux titres à haut rendement, leurs exploits récents ne les empêchent pas d’avoir encore de beaux résultats devant eux, croit l’expert.

« Ils ont connu une année 2016 fantastique, alors ce sera difficile de répéter cela, mais nous entrevoyons encore de bons rendements. Nous avons réduit un peu notre exposition à cette catégorie d’actifs – sans égard à un secteur particulier – mais nous sommes prêts à l’accroître à nouveau si l’occasion se présente »

Patrick O’Toole demeure partisan des échéances un peu plus longues que la normale, afin de protéger le portefeuille obligataire contre les risques.

« Plusieurs situations pourraient résulter en une course aux titres de qualité. Nous avons vu cela se produire maintes fois. En fait, depuis 2007, il y a eu jusqu’à huit hausses de rendements obligataires, toutes suivies par une reprise. Chaque année, on entend dire que la reprise est terminée, mais souvenez-vous que le marché obligataire a déjà fait l’objet de nombreux avis de décès prématurés. Nous croyons que les rendements resteront au rendez-vous, même s’ils seront plus modestes. »

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