Les plus riches Canadiens perdent un peu de terrain

Par La rédaction | 20 novembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le « 1 % » des Canadiens les plus riches ont vu leur part des revenus totaux du pays se réduire un peu par rapport aux autres 99 % de la population, atteignant leur plus bas niveau depuis six ans, selon les dernières données publiées mardi par Statistique Canada.

Ces « 1 % » détenaient une part de 10,3 % des revenus totaux en 2012, soit une baisse par rapport au 10,6 % enregistré en 2011 et une part bien inférieure au pic de 12,1 % atteint en 2006.

En revanche, la part du revenu des « 1 % » les mieux nantis au Québec a augmenté « modérément » de 2011 à 2012, précise l’agence fédérale.

Un revenu d’au moins 215 700 $

Pour faire partie de ce club très sélect de Canadiens riches en 2012, Statistique Canada a calculé qu’il fallait déclarer un revenu total d’au moins 215 700 $, soit une hausse de 3 000 $ comparativement à 2011.

L’agence souligne aussi que le nombre de femmes dans le club des « 1 % » a presque doublé par rapport à 1982. En 2012, un super riche sur cinq au pays était de sexe féminin.

Stable au Québec

Par ailleurs, même si l’Ontario possédait toujours la plus grande proportion des « 1 % » au pays en 2012, avec 41,5 %, celle-ci n’a cessé de diminuer depuis le sommet de 51,7 % en 2000.

La proportion de « 1 % » vivant au Québec, elle, est restée relativement stable, passant de 17,2 % en 2000 à 16,6 % en 2012.

Par contre, le Nouveau-Brunswick, le Manitoba et la Nouvelle-Écosse ont toutes vu diminuer la proportion de leurs super riches durant cette période.

Enfin, Statistique Canada note que la situation au pays tranche avec celle observée aux États-Unis, où la part du revenu des 1 % les plus riches a augmenté, passant de 18 % en 2006 à 19,3 % en 2012.

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