Les Québécois hésitent à rembourser leur hypothèque par anticipation

Par Ronald McKenzie | 13 octobre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Près de trois baby-boomers québécois sur dix (28 %) prévoient emménager dans une habitation plus petite à leur retraite, révèle une étude de TD Canada Trust. L’ennui, c’est que leurs enfants adultes qui vivent encore chez eux les empêchent de le faire maintenant.

Parmi les boomers au Québec qui projettent de vivre dans une habitation plus petite, 14 % retardent leur projet de déménagement pour rendre service à leurs enfants adultes qui vivent chez eux. En outre, 8 % de ces parents comptent demeurer dans leur maison actuelle parce que, disent-ils, ils pourraient devoir héberger des enfants adultes après leur retraite.

« Si des enfants adultes vivent encore chez vous, il n’est pas inconvenant de leur demander de contribuer au remboursement du prêt hypothécaire. S’ils vivent chez vous pour économiser, il leur coûtera probablement moins cher de vous verser une pension que de louer un logement ailleurs », conseille TD Canada Trust.

À propos de prêt hypothécaire, le numéro deux bancaire au pays constate que les boomers québécois ne profitent pas des possibilités qui leur sont offertes de rembourser leur prêt hypothécaire le plus tôt possible.

En effet, ils sont les moins susceptibles de verser la mise de fonds la plus élevée possible (56 % comparativement à 69 % à l’échelle nationale), les moins enclins à augmenter la fréquence de leurs versements hypothécaires (30 % contre 44 %) et les moins nombreux à choisir une période d’amortissement plus courte (30 % contre 34 %) pour réduire leurs frais d’intérêt.

TD Canada Trust rappelle qu’il existe trois méthodes éprouvées pour effacer rapidement une dette hypothécaire : augmenter jusqu’à 100 % les versements pendant la durée du prêt, effectuer des versements hypothécaires hebdomadaires ou à la quinzaine, et faire des paiements forfaitaires lorsqu’on a de l’argent disponible (par exemple, lorsqu’on reçoit un remboursement d’impôt).

Ronald McKenzie