Les Québécois rêvent aux voyages et au travail à temps partiel à la retraite

9 juin 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Selon une étude du Groupe Investors, 34 % des travailleurs québécois de 40 ans et plus se voient plus actifs à la retraite, tandis que 27 % prévoient voyager davantage à la retraite. Un sur quatre (25 %) affirme que le travail à temps partiel fera partie de sa vie de retraité.

Les baby-boomers québécois s’aperçoivent aussi qu’il y a un coût rattaché à une retraite plus active. Environ la moitié (53 %) des répondants non retraités disent qu’ils auront besoin d’un revenu égal ou supérieur à celui qu’ils gagnent actuellement pour soutenir leur mode de vie désiré à la retraite.

Se fier aux rentes de l’État Un répondant sur trois (32 %) indique que les rentes de l’État constitueront sa principale source de revenu à la retraite. C’est plus que ceux qui comptent sur les rentes de leur employeur (29 %) et sur leur revenu de placement (22 %), et nettement plus que ceux qui prévoient travailler à temps partiel pour financer leur retraite (7 %). En outre, la plupart des Québécois de 40 ans et plus (61 %) s’inquiètent pour l’avenir des rentes qu’ils pourront recevoir de l’État durant leur retraite.

Les Québécois de 40 ans et plus semblent moins préoccupés par ce qui pourrait nuire à leurs objectifs de retraite que leurs homologues des autres provinces. La proportion de ceux qui craignent de ne pas économiser assez pour la retraite (64 %), de ne pas pouvoir rembourser leurs dettes avant la retraite (39 %) ou de subir les impacts économiques sur leur revenu de retraite (62 %) est en effet inférieure à celle observée à l’extérieur de la province.

Seulement 57 % des répondants ont élaboré ou sont en train d’élaborer un plan financier pour la retraite. Par ailleurs, un Québécois retraité sur trois (32 %) dit qu’il n’était pas préparé à la retraite comme il aurait dû l’être et 38 % des baby-boomers qui ne sont pas encore retraités trouvent qu’ils ne sont pas bien préparés.