Les Québécois stressés par leurs finances personnelles

Par Fabrice Tremblay | 12 février 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La gestion des finances personnelles crée un stress chez bon nombre de Québécois, révèle un récent sondage commandé par la Banque Laurentienne. En cette période de cotisations aux REER, la difficulté des ménages à dégager de l’épargne peut contribuer à la pression.

Selon le sondage mené par la firme CROP, 39 % des gens qui ne consultent pas de conseiller considèrent la gestion de leurs finances personnelles comme une tâche difficile. Parmi l’ensemble des répondants, seulement 40 % bénéficiaient de l’expertise de professionnels.

« Une rencontre avec un conseiller financier à raison d’une fois par année suffit pour établir un plan d’épargne ou de remboursement de ses dettes, selon sa situation », souligne Guylaine Dufresne, directrice principale, Investissement et planification financière, à la Laurentienne. Des conseils dont pourraient bénéficier bien des Québécois, puisque 42 % d’entre eux reconnaissent que le remboursement des emprunts et des dettes constituent une préoccupation.

Pour réduire le stress chez les épargnants, Mme Dufresne suggère de commencer par trois démarches de base :

1. Connaître sa valeur nette Compiler tous ses actifs et y soustraire tous ses engagements permet de connaître sa valeur nette, ou son patrimoine. « Il est important de faire cet exercice au moins une fois l’an avec un conseiller afin de constater l’évolution de sa situation financière », affirme Mme Dufresne.

2. Établir un budget réaliste Pour établir sa capacité d’épargne, il faut être en mesure de compiler l’ensemble de ses dépenses dans un budget annuel. « La base de la gestion des finances personnelles est de connaître ses revenus et son coût de vie », rappelle Mme Dufresne.

3. Se donner les moyens d’épargner Les retraits automatiques constituent un des meilleurs moyens de mettre un peu d’argent de côté pour la retraite. Ainsi, en prévoyant un montant qui est débité de leur compte de façon régulière, il est plus facile pour les clients d’intégrer l’épargne à leurs habitudes.

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Fabrice Tremblay