Les retraités du secteur public vivent-ils plus longtemps?

Par La rédaction | 29 juin 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Contrairement à certaines croyances bien répandues, les retraités du secteur public ne vivent pas nécessairement plus longtemps que leurs homologues du secteur privé, révèle une étude de Club Vita Canada.

La filiale d’Eckler a constaté que les retraités masculins du secteur privé ont en fait une longévité légèrement plus grande que ceux du secteur public. La firme explique qu’en mettant trop l’accent sur le type de régime dont bénéficient les retraités (prestations déterminées c. cotisation déterminée, par exemple), les promoteurs risquent de mesurer incorrectement l’espérance de vie de leurs participants.

Pour obtenir des données plus exactes, ceux-ci devraient plutôt analyser certaines caractéristiques individuelles des participants, telles que leur lieu de résidence. « Pour un homme âgé de 65 ans, nous pouvons expliquer une différence de neuf ans dans l’espérance de vie en fonction de caractéristiques individuelles comme le code postal. Celui-ci nous aide à identifier le mode de vie et le statut socioéconomique d’un retraité », souligne Richard Brown, consultant principal en longévité chez Club Vita Canada.

LES FACTEURS À CONSIDÉRER

D’autres variables peuvent être utiles pour estimer l’espérance de vie d’un individu, comme le genre, l’existence d’un handicap, le fait que le retraité soit le participant original du régime ou bien un conjoint survivant, le salaire du participant ou encore le type d’emploi qu’il occupait.

Plusieurs compagnies d’assurance canadiennes utilisent déjà les codes postaux pour mesurer la longévité. La stratégie est aussi largement répandue au Royaume-Uni.

« En adoptant une approche similaire à celle des assureurs et des réassureurs, les régimes de retraite peuvent mieux évaluer les avantages et les coûts liés au transfert du risque de longévité. Et en obtenant une meilleure idée de l’espérance de vie des retraités aujourd’hui, les régimes peuvent se concentrer sur la façon dont la longévité pourrait évoluer dans l’avenir », explique Richard Brown.

Ce texte a initialement été publié par Benefits Canada. Traduction et adaptation par Pierre-Luc Trudel.

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