Les riches repensent le transfert de patrimoine

Par La rédaction | 2 Décembre 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Mains tenant un sac rempli d'argent.
Photo : tomertu / iStock

La pandémie a amené les personnes fortunées à prendre du recul et repenser leurs plans de transfert de leur patrimoine, à la fois de leur vivant et dans la cadre de leur succession, révèle un nouveau rapport sur les ménages à valeur élevée d’IG Gestion privée de patrimoine, une division d’IG Gestion de patrimoine.

Ces Canadiens, qui ont au moins 1 million de dollars (M$) à investir, sont nombreux à accepter de délier les cordons de leur bourse pour financer les études postsecondaires, l’achat d’une première maison ou le démarrage d’une entreprise pour leurs enfants. Pour 77 % d’entre eux, c’est une façon de les aider à « prendre de l’avance » dans la vie.

La majorité (86 %) est prête à donner en moyenne 35 000 $ pour soutenir financièrement les études collégiales ou universitaires de leurs enfants. Ils veulent aussi aider leur progéniture à faire face à la hausse du marché de l’habitation en leur donnant en moyenne 145 000 $ pour acheter une maison.

Plus du quart (26 %) ont également l’intention de financer au moins la moitié des frais de démarrage d’entreprise si jamais leur fils ou leur fille décidait de se lancer en affaires.

« Les familles canadiennes considèrent de plus en plus le patrimoine amassé par les générations précédentes comme un actif familial et un moyen d’aider leurs enfants et leurs petits-enfants à profiter d’un avenir financier plus sûr, affirme Damon Murchison, président et chef de la direction, IG Gestion de patrimoine. Par contre, beaucoup de parents se demandent aussi quand et comment transférer ce patrimoine à la prochaine génération. »

DONNER À LA COMMUNAUTÉ

Les Canadiens fortunés étendent leur générosité à des causes philanthropiques. Les deux tiers donnent régulièrement à des œuvres de bienfaisance. Ainsi, 20 % des répondants indiquent que leurs plans successoraux incluaient des dons à des organismes philanthropiques.

« Les deux dernières années ont bouleversé les vies de nombreux Canadiens, qui ne voient plus les dons de bienfaisance comme une possibilité parmi d’autres, mais comme une priorité, précise M. Murchison. Alors que plus de Canadiens incluent la philanthropie dans leur vie financière, c’est un élément de plus en plus important pour bâtir un plan successoral complet, et une excellente façon de réunir les familles dans un but commun pour améliorer le monde qui les entoure. »

Le sondage en ligne a été mené en août 2021 auprès de 510 Canadiens qui ont 1 M$ ou plus à investir.

La rédaction