Les saisies immobilières se poursuivent

Par Ronald McKenzie | 9 avril 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En mars, 249 propriétaires ont remis les clés de leur maison à leur créancier, rapporte la firme de recherche immobilière GDL Crédit Ressources. C’est 25 % de plus qu’en mars 2008.

Cette donnée de mars marque une tendance à la hausse des saisies. En effet, GDL en avait enregistré 201 en février et 160 en janvier. Les régions les plus touchées sont, dans l’ordre, la Montérégie, Laval-Laurentides, l’Outaouais, Lanaudière et Montréal.

En mars, le solde hypothécaire des résidences saisies se chiffrait à 155 434 $ en moyenne. Les propriétaires de maison qui reçoivent un préavis de saisie ont 60 jours pour régler leur dette, sinon ils risquent de perdre leur propriété.

Les ventes continuent de fléchir Par ailleurs, les dernières données de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) montrent que les ventes de maisons existantes ont continué de fléchir en mars. Elles ont reculé de 12 % pour s’établir à 4 404 unités.

Malgré tout, la CIGM demeure optimiste, faisant remarquer que le recul des ventes depuis quelques mois est en train de ralentir. «Le printemps est la période la plus achalandée pour la revente et cette année ne devrait pas faire exception. Les taux d’intérêt ont atteint leur plus bas niveau jamais enregistré et la confiance des consommateurs est en hausse», a indiqué Michel Beauséjour, chef de la direction de la CIGM.

Même si le nombre de transactions diminue, les prix demeurent soutenus. En mars, il fallait débourser 227 000 $, au prix médian, pour se procurer une maison unifamiliale dans le Grand Montréal. C’est 1 % de plus que l’an dernier à pareille date.

Pour les condominiums, dont les ventes ont diminué de 15 %, les vendeurs demandaient 184 500 $ (prix médian), soit 2 % de plus qu’en mars 2008. Quant aux immeubles à revenus, leur prix médian a progressé de 3 % à 340 000 $, mais le nombre d’unités vendues a reculé de 6 % de mars 2008 à mars 2009.

C’est dans le secteur Vaudreuil-Soulanges que les ventes ont subi le plus fort recul (27 %). Au contraire, les propriétaires de Laval ont eu plus de facilité à vendre leurs résidences. En effet, les reventes sur l’île Jésus n’y ont glissé que de 4 %. Sur l’île de Montréal, la diminution a été de 11 %.

Ronald McKenzie