Les services de placement en ligne connaîtront un essor

Par Fabrice Tremblay | 13 mai 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Person with credit card using a computer for internet shopping

Les services de placement en ligne ont de beaux jours devant eux, si l’on en croit un récent sondage commandé par la banque BMO. Les conseillers devront donc surveiller la concurrence venant de ces outils, en particulier chez la clientèle âgée aujourd’hui entre 18 et 35 ans.

Le sondage de la BMO indique que 65 % des Canadiens vont probablement investir en ligne au cours des cinq prochaines années. Actuellement, ce sont 20 % des Canadiens qui disent déjà investir en ligne.

Le changement pourrait venir principalement des plus jeunes, dont les habitudes de consommation et d’accès à l’information passe très souvent par internet. Ainsi, 81 % des répondants âgés de 18 à 34 ans prévoient que d’ici cinq ans, ils achèteront, vendront, géreront et suivront leurs placements en ligne.

Le sondage permet aussi d’avoir un aperçu des activités en ligne en général des consommateurs canadiens, tous âges confondus. Une proportion de 77 % disent lire les nouvelles en ligne, 77 % effectuent des opérations bancaires personnelles, 75 % entretiennent des relations avec la famille et les amis, 69 % jouent à des jeux, et 61 % magasinent.

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Un changement naturel « Le placement en ligne est un prolongement naturel de ces habitudes, dit Viki Lazaris, présidente et chef de la direction de BMO Ligne d’action. Il permet aux investisseurs de mieux gérer leur portefeuille, de suivre leurs placements en tout temps, peu importent le jour et l’heure, et d’accéder à de puissants outils de recherche ».

Selon ce qu’observe la BMO, une partie des investisseurs en ligne choisissent de faire leurs placements de manière autonome. Ceux-ci toutes leurs recherches et leurs transactions eux-mêmes. Une autre portion d’investisseur préfère recevoir des recommandations d’achat et de vente avant de prendre leurs décisions de placement. Il est donc à prévoir que les firmes de placement seront de plus en plus nombreuses à offrir une option hybride parmi leur gamme de services.

Ce sondage a été effectué en ligne par la firme Pollara auprès de 1000 répondants au Canada.

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Fabrice Tremblay