L’IFIC publie ses Directives sur la classification du risque

Par La rédaction | 27 juin 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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L’Institut des fonds d’investissement du Canada vient de publier la 15e version annuelle de ses Directives d’application facultative concernant la classification du risque de volatilité à l’intention des gestionnaires d’organismes de placement collectif, annonce l’IFIC.

Destinées à aider les gestionnaires d’organismes de placement collectif (OPC) « à classer et à comparer le risque de volatilité associé aux différents types de fonds d’investissement », celles-ci ont été conçues « pour contribuer à la normalisation de la terminologie, des catégories et des descriptions du risque de volatilité des fonds », précise l’Institut dans un communiqué.

Cette mise à jour a été réalisée en prévision de l’entrée en vigueur, le 1er septembre, de la nouvelle méthode de classification du risque (en anglais seulement) des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), qui ont choisi de s’appuyer sur la méthode de l’écart-type et de conserver l’échelle de risque à cinq catégories proposées par l’IFIC. À compter de cette date, le niveau de risque des fonds d’investissement et des fonds négocié en Bourse traditionnels devra donc être établi au moyen de cette méthode au dépôt de chaque aperçu du fonds et aperçu du FNB, et ce, au moins une fois par an.

MÉTHODE POUR CLASSIFIER LE RISQUE DE VOLATILITÉ

« La réglementation encadrant la communication de l’information exige que les gestionnaires d’OPC publient le risque associé à chacun d’entre eux, sans toutefois définir la notion de risque », explique l’Institut pour justifier l’existence de ses Directives, qui ont été élaborées à partir de 2003 et font depuis l’objet d’une mise à jour annuelle.

Selon l’IFIC, ces textes sont destinés à :

établir une méthode uniforme de classification du risque de volatilité par les gestionnaires d’OPC;

améliorer la comparabilité des classifications de risque de volatilité des différents OPC;

bonifier l’information sur le risque de volatilité présenté dans les prospectus des OPC;

fournir un cadre quantitatif qui puisse servir à évaluer la volatilité passée d’un fonds.

Les Directives « ne doivent cependant pas être utilisées par les courtiers et leur personnel pour remplacer une évaluation complète de la convenance ni à des fins de construction de portefeuille. Ce n’est pas la volatilité d’un fonds donné, mais bien celle de l’ensemble du portefeuille que l’investisseur, le courtier ou le conseiller doit prendre en considération », souligne l’Institut. Ces textes ne sont par ailleurs pas obligatoires, mais « les gestionnaires qui les ont utilisées et ont l’intention de continuer à les utiliser devraient adopter la nouvelle méthode de classification dès que possible », insiste-t-il.

« C’EST UNE MARQUE DE RECONNAISSANCE POUR L’IFIC »

« Longtemps avant que ce sujet devienne une priorité en matière de réglementation, le secteur a entrepris de se doter de directives d’application facultatives concernant la classification, l’évaluation et la comparaison du risque de volatilité des organismes de placement collectif. Depuis 15 ans, ces directives fournissent aux investisseurs et aux conseillers un cadre normalisé qui leur permet d’établir si le risque de volatilité d’un fonds convient aux besoins et au profil de risque du client », souligne dans le communiqué Paul C. Bourque, président et chef de la direction de l’IFIC.

« Le fait que les directives de ACVM s’inspirent en grande partie de l’approche qui a été préconisée par le secteur [dans le passé] est une marque de reconnaissance », conclut-il.

La rédaction