Limiter la vente de certains fonds communs?

Par La rédaction | 8 mai 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les organismes de réglementation devraient limiter la vente des fonds communs de placement (FCP) assortis de frais de conseil intégrés aux réseaux de distribution où les conseils sont permis, soutient l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

Les investisseurs qui achètent des parts de fonds directement, par exemple par l’entremise d’un courtier à escompte, devraient être assurés de ne pas payer de frais excédentaires par inadvertance en sélectionnant une série qui comprendrait des frais pour des services non offerts par cette plateforme, réclame l’IFIC dans un communiqué publié lundi.

Les FCP de série A comportent des frais inhérents à la prestation de conseils, rappelle l’Institut. Or, « la plupart des sociétés offrent déjà d’autres séries de fonds, sans commission ou avec des commissions de suivi nominales, que l’investisseur peut acheter s’il fait des placements en toute autonomie ou s’il souhaite payer pour le conseil séparément », souligne-t-il.

PLUS DE TRANSPARENCE

L’industrie devrait faire en sorte que « les fonds qui ont une faible commission de suivi ou qui n’en ont pas » soient offerts à ce type d’investisseur « avec plus d’uniformité et de transparence », estime l’organisation.

« Les membres de l’IFIC estiment que le consommateur devrait pouvoir choisir par lui-même les produits, les services et le mode de paiement qui répondent le mieux à ses besoins et à ses goûts, fait valoir Paul Bourque, président et chef de la direction de l’Institut. La proposition que nous présentons aujourd’hui contribuerait à la réalisation d’un objectif que le secteur partage avec les organismes de réglementation : faire en sorte que les frais concordent avec les services reçus par l’investisseur. Elle témoignerait de l’engagement du secteur à offrir au consommateur canadien des choix réels et substantiels en matière de placement. »

Cette proposition de l’IFIC suit une demande récente effectuée auprès des organismes de réglementation afin d’« élargir l’obligation d’informer la clientèle pour y inclure le ratio des frais de gestion des fonds communs de placement », précise le communiqué.

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