L’immobilier montréalais montre des signes de reprise

Par La rédaction | 8 avril 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
3 minutes de lecture
Red home with keys isolated on white

L’immobilier du Grand Montréal connaît son meilleur premier trimestre depuis 2010, alors que le nombre de transactions a bondi de 9,5 %, indique l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée hier.

Le prix des propriétés a, quant à lui, connu une hausse modérée de 1,8 %. Le prix médian des maisons de plain-pied a légèrement augmenté de 1,5 % d’une année sur l’autre, passant à 282 266 $, tandis que les maisons à deux étages ont enregistré une hausse de 3,3 %, passant à 444 179 $. Le prix médian des copropriétés est demeuré stable et se situe à 279 893 $. Les ventes sur ce segment se sont fortement accrues durant le premier trimestre dans tous les secteurs du Grand Montréal. C’est cependant dans l’ouest de l’île où l’on a connu la plus forte hausse, à 22 %. Les prix dans ce secteur ont d’ailleurs enregistré une hausse de 13,2 %.

La hausse de transactions la plus importante a été enregistrée sur la Rive-Sud, à 16,4 % pour les maisons à deux étages. Et à l’instar de l’année 2015, le marché du luxe dans la ville centre a aussi connu une hausse des ventes, tant dans le segment de l’unifamiliale que dans celui des appartements en copropriété, à hauteur de 13,9 % et de 23,2 %, respectivement.

À QUÉBEC, LES FAMILLES ACHÈTENT

La région de Québec a connu un engouement des familles pour l’achat d’une première maison durant le premier trimestre 2016, montre l’étude.

« Les propriétés bien inscrites et qui se situent dans des secteurs de choix, et à proximité des services, trouvent preneur, indique Michèle Fournier, vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec. Il arrive régulièrement que l’on reçoive des offres multiples du côté de l’unifamiliale, principalement de la part d’une clientèle de premiers acheteurs. »

Le prix des maisons de plain-pied a connu une hausse importante pendant le premier trimestre, soit de 3,8 % d’une année sur l’autre, atteignant 264 758 $. En ce qui a trait aux ventes, elles ont augmenté de 1,5 %. Le prix médian des maisons à deux étages a quant à lui augmenté de 1,5 %, passant à 331 252 $, tandis que le prix médian des copropriétés a connu une diminution de 6,1 %, se chiffrant à 219 377 $.

« Il est très intéressant en ce moment pour les propriétaires de maisons unifamiliales souhaitant emménager dans un plus petit espace de faire l’acquisition d’un appartement en copropriété, commente Mme Fournier. Étant donné la hausse de la valeur marchande des maisons unifamiliales et de la baisse de celle des condominiums. C’est une situation gagnant-gagnant. »

PERSPECTIVES INTÉRESSANTES

Montréal et les principaux centres urbains du Québec ont accusé un retard sur le plan économique par rapport aux autres grandes villes canadiennes au cours des dernières années.

« La faiblesse du dollar canadien et la baisse des prix de l’énergie devraient stimuler les industries exportatrices comme le secteur manufacturier, mais aussi le tourisme et le secteur immobilier, qui, à leur tour, créeront de l’emploi partout au Québec, croit M. St-Pierre. Royal LePage prévoit également que le Québec pourrait voir la croissance de son PIB augmenter de plus de 1,5 % cette année, l’une des prévisions les plus positives des dernières années. »

Des projets d’infrastructure de grande envergure, tels que la construction du nouveau Pont Champlain et la réfection de l’échangeur Turcot, devraient aussi avoir un impact positif sur l’économie de Montréal et incidemment sur son marché immobilier.

La rédaction vous recommande :

La rédaction