L’impact des soins de santé sur les finances à la retraite

Par La rédaction | 2 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Près d’un Canadien sur cinq (17 %) craint de manquer d’argent pour payer des soins de santé adéquats pendant la retraite. C’est l’une des conclusions d’un rapport de l’Institut Info-Patrimoine BMO.

Deux répondants sur cinq ont peur de perdre leur capacité à vivre de façon autonome, tandis que 15 % craignent ne pas pouvoir vivre chez eux tout au long de leur vie.

« Le déclin de la santé alors qu’on prend de l’âge peut avoir nombre de répercussions, dont la perte d’indépendance qu’entraînent souvent les soins restrictifs ou intensifs requis pour traiter les problèmes de santé », a déclaré Chris Buttigieg, directeur principal, Stratégies de planification du patrimoine, BMO Groupe financier.

« Le coût élevé des soins peut aggraver l’anxiété que provoque déjà la nécessité d’apporter des changements majeurs à sa vie quotidienne pour s’adapter à un besoin accru de soins. »

PLUSIEURS FACTEURS

Le rapport fait ressortir plusieurs raisons importantes justifiant l’intégration des coûts potentiels des soins de longue durée dans un plan financier : notamment pour se procurer des liquidités, en particulier pour les propriétaires d’entreprise dont une part importante des actifs sont investis dans l’entreprise, financer un niveau de soins supérieur et tenir compte des changements possibles dans la situation familiale.

La majorité (56 %) des participants au sondage préféreraient recevoir des soins de longue durée à domicile plutôt que dans un établissement de soins supervisés (20 %).

Treize pour cent aimeraient recevoir ces soins dans une maison de retraite ou un établissement de soins infirmiers.

Le fait de recevoir des soins chez soi plutôt que dans un établissement, quoique probablement plus abordable, peut exercer des pressions sur la famille ou les amis, qui peuvent devoir endosser des responsabilités d’aidants.

« Les décisions entourant les soins de longue durée engagent souvent les membres de la famille, qui doivent eux-mêmes devenir soignants ou contribuer au financement des soins. Aborder l’avenir en ces termes est une question délicate, mais ces discussions sont essentielles car elles peuvent aider à conserver un certain contrôle sur la manière de recevoir les soins de longue durée le cas échéant », a ajouté M. Buttigieg.
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