L’indétrônable Bill Gates

Par La rédaction | 30 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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LONDON, ENGLAND – OCTOBER 18: Bill Gates and his wife Melinda visit Downing Street on October 18, 2010 in London, England. (Photo by Peter Macdiarmid/Getty Images) *** Local Caption *** Bill Gates;Melinda Gates

Avec une fortune personnelle estimée à 76 milliards de dollars, l’Américain demeure l’homme le plus riche des États-Unis, selon le classement publié hier sur le site du magazine Forbes, rapporte l’Agence France-Presse.

Le cofondateur de Microsoft est en tête du palmarès pour la 22e année consécutive. En 1993, il avait détrôné l’investisseur Warren Buffett (Berkshire Hathaway), qui arrive cette année en seconde position, avec 62 milliards.

Le haut du classement « se partage entre des habitués, souvent à la tête d’empires industriels, et de jeunes entrepreneurs enrichis grâce à l’explosion d’Internet », note l’AFP.

L’ARRIVÉE D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION

Warren Buffett, les frères Charles et David Koch (41 milliards chacun), de même que la famille Walton, héritière du géant de la distribution Wal-Mart, ou celle des Mars, liée au groupe agroalimentaire du même nom, sont des exemples de fortune « à l’ancienne ».

Aujourd’hui, ils sont toutefois concurrencés par une nouvelle génération d’hommes d’affaires, comme Jeff Bezos, fondateur d’Amazon (47 milliards), Mark Zuckerberg (Facebook, 40 milliards) ou encore Larry Page (Google, 33 milliards) et Sergey Brin (32,6 milliards).

Par ailleurs, comme toutes ces grandes fortunes sont liées à une ou plusieurs sociétés, « leur patrimoine fluctue sensiblement en fonction du cours de l’action », la plupart d’entre elles étant cotées en Bourse.

COÛT DU BILLET D’ENTRÉE : 1,7 G$

C’est par exemple grâce au développement d’Internet que Jeff Bezos a vu sa richesse bondir de 54 % en l’espace d’une seule année, tandis que celle de Mark Zuckerberg augmentait de 18 %.

Entre ces deux univers de l’industrie et du Web, relève l’AFP, on trouve tout de même quelques personnalités « atypiques », notamment Larry Ellison (47,5 milliards), fondateur de l’éditeur de logiciels Oracle, Michael Bloomberg (38,6 milliards), ex-maire de New York, ou Sheldon Adelson (22,3 milliards), qui a fait fortune dans les casinos.

Aux États-Unis, comme presque partout dans le monde, la population des ultrariches s’accroît toujours plus vite. Ainsi, pour faire partie du top 400 des plus grandes fortunes de Forbes cette année, il fallait posséder au moins 1,7 milliard de fortune personnelle, contre 1,55 milliard l’an dernier…

La rédaction