L’industrie minière a hâte que 2013 se termine

Par Ronald McKenzie | 10 Décembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Dépréciation d’actifs, chute du prix des métaux et baisse du chiffre d’affaires : l’année 2013 aura été difficile pour le secteur minier, et 2014 s’annonce pleine de défis.

Voilà les constats que dresse la firme PwC dans son rapport 2013 sur les produits de base.

Au cours de cette annus horribilis, les prix de l’or, de l’argent et du cuivre ont périclité. Le métal jaune, qui se négociait à 1900 $US l’once en 2011, se vendait autour de 1200 $ l’été dernier et à environ 1300 $ au début de novembre. L’argent, lui, se voit décerner le prix du métal le moins performant, avec une chute de prix de 40 % en 2013! Le prix du cuivre est quant à lui passé de 3,70 $ par livre au début de cette année à un peu plus de 3 $ à l’heure actuelle, « ce qui en fait le métal qui s’est ‘surpassé’ cette année », ironise PwC.

Dans son étude, PwC note que les deux tiers des dirigeants de sociétés minières placent la gestion des dépenses au sommet de leurs priorités pour l’année 2014.

« Les prix de l’or, l’argent et le cuivre ont peu de chance d’atteindre des niveaux records dans un avenir proche, mais attendez-vous à voir augmenter les prix avec la reprise économique mondiale », a indiqué PwC.

Pour 2014, plus de la moitié des entreprises (54 %) estiment qu’il est crucial de dénicher du financement et 20 % des dirigeants sondés anticipent encore des fusions et des acquisitions d’entreprises.

Plus de la moitié (53 %) des sociétés minières prévoient faire appel aux marchés des actions afin de réunir des fonds, 29 % d’entre elles songent à trouver des fonds pour le financement de projets, et 14 % contracteront vraisemblablement des emprunts.

« Si 2013 a été une année difficile pour bon nombre de sociétés minières, le secteur tout entier croit que les éléments fondamentaux justifiant une reprise finiront bien par prendre le dessus », souligne PwC.

Selon elle, la croissance économique de la Chine et la relance progressive de l’économie américaine devraient contribuer à augmenter la demande à long terme pour les produits de base.

Ronald McKenzie