Nouvelles têtes à l’IQPF

Par Pierre-Luc Trudel | 20 juin 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Changement de garde à l’Institut québécois de planification financière (IQPF) : Julie Raîche devient présidente du conseil d’administration et succède à Sylvain B. Tremblay, qui a occupé le poste au cours des deux dernières années.

Planificatrice financière depuis 2003, Julie Raîche a été élue mardi, à Montréal, lors de l’assemblée générale annuelle de l’Institut.

Vice-présidente régionale, Montérégie-Est à la Banque Nationale, elle s’est jointe au conseil d’administration de l’IQPF en 2013. Elle y a occupé le poste de trésorière de 2014 à 2016 et celui de vice-présidente de 2016 à 2018. Elle a également présidé le comité d’audit et participé au comité de développement professionnel et au comité de gouvernance.

À la suite de cette nomination, Sylvain B. Tremblay remplace donc Nathalie Bachand au poste de président sortant. François Beauregard, trésorier lors du mandat précédent, occupe désormais le poste de vice-président, alors que Daniel Lanteigne devient le nouveau trésorier. Jocelyne Houle-LeSarge demeure présidente-directrice générale et secrétaire de l’IQPF.

Le CA est également composé de :

  • Khadija Azizi (RBC Banque Royale);
  • Sylvain Beaudry (Université du Québec à Trois-Rivières), représentant du public;
  • Hélène Carrier (Hélène Carrier Services financiers);
  • Mélissa Casabon Matteau (Financière Banque Nationale);
  • Louise Champoux-Paillé (Administratrice de sociétés certifiée), représentante du public;
  • Nathalie Chouinard (Service Signature Bas-Saint-Laurent et Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine);
  • Onesta Di Paola (RBC Gestion de patrimoine);
  • Jean-Guy Grenier (Desjardins Assurance);
  • Mathieu Huot (Groupe Investors);
  • Michel Lessard, (Lessard & St-Hilaire, société professionnelle);
  • Julie Tremblay (Caisses Desjardins de Lévis);
  • Jean Valois (Morneau Shepell).

METTRE LE PL. FIN. SUR LA CARTE

Signe que le titre de planificateur financier suscite de plus en plus d’intérêt, l’IQPF a remis 273 nouveaux diplômes cette année, un record. L’organisme a également reçu 25 candidatures pour pourvoir sept des 14 postes d’administrateurs vacants, encore là, du jamais vu.

« Quoique le rôle des planificateurs financiers soit primordial et que leur existence soit bien connue de la population, trop peu de Québécois ont actuellement recours à leurs services », a indiqué Sylvain B. Tremblay, lors de l’assemblée générale.

C’est pourquoi l’IQPF poursuit ses efforts de visibilité auprès du grand public. Au cours de l’année qui vient de s’écouler, l’Institut a réalisé trois campagnes publicitaires destinées à mieux faire connaître le rôle du planificateur financier. L’une d’entre elles, diffusée en mars dernier, a même mis Facebook Live à contribution.

Le site Planifiez.org a aussi été revu pour « rapprocher davantage la population des planificateurs financiers en misant sur les émotions que suscite l’argent ». Une section blogue a notamment été ajoutée.

Pour attirer la relève, l’IQPF a conclu avec l’Université Laval une entente de partenariat pour l’octroi de quinze bourses annuelles accordées à des finissants inscrits au programme de planification financière. La campagne publicitaire « Pas mal comme job », qui incite les étudiants à se diriger vers une carrière de planificateur financier, s’est aussi poursuivie dans 10 universités de la province.

La reconnaissance des Pl. Fin. au moyen d’un ordre professionnel fait toujours partie des enjeux stratégiques de l’IQPF, mais Sylvain B. Tremblay a expliqué que les prochaines étapes qui pourraient mener à la création d’une telle organisation « demeurent à déterminer ».

DES FINANCES AU BEAU FIXE

Les états financiers déposés lors de l’assemblée générale de mardi permettent de constater que l’IQPF a enregistré un excédent de 1 145 681 $ pour l’année financière qui s’est terminée le 31 mars 2018. L’année dernière, l’organisme avait affiché un déficit de 437 225 $. Cet écart s’explique par le fait que le cycle de formation continue s’étale sur deux ans, ce qui fait en sorte que l’IQPF affiche un déficit une année sur deux.

Encore cette année, l’Institut a tiré la majorité de ses revenus de son offre de formation continue (3 523 735 $) et de formation professionnelle (1 192 126 $). « On peut affirmer que l’IQPF est en très bonne santé financière pour soutenir les projets », a affirmé le trésorier François Beauregard lors de l’assemblée générale.

Pour l’année prochaine, l’Institut s’attend à devoir éponger un déficit de 861 457 $, étant donné qu’il s’agira de la première année du cycle de formation continue.

Pierre-Luc Trudel