Mauvais karma avec le CELI

Par Ronald McKenzie | 2 novembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
1 minutes de lecture

Décidément, les atouts du CELI ne réussissent pas à séduire les Québécois. Un sondage d’ING Direct révèle que 57 % des résidents de la Belle Province n’ont pas encore ouvert de CELI.

Plus du tiers (40 %) des personnes interrogées ont dit qu’elles n’avaient pas l’intention d’en ouvrir un cette année ou l’an prochain, et 47 % demeurent indécises à ce chapitre.

Le principal motif invoqué pour de pas profiter de cet abri fiscal : le manque d’argent, ont répondu 63 % des participants. Et puis, même s’ils en ouvraient un, on peut se demander ce qu’ils feraient avec. En effet, 44 % des Québécois n’ont qu’une vague idée du fonctionnement du CELI et 19 % disent ne pas le comprendre du tout.

Quant aux Québécois qui ont un CELI, 37 % placent leurs cotisations dans un compte d’épargne, 17 % dans des fonds communs de placement et 13 % dans des actions ou des obligations.

L’étude d’ING Direct recèle quelques bonnes nouvelles, quand même : 69 % des participants voient le CELI comme un outil d’épargne à long terme, et la grande majorité (70 %) de ceux qui en on un n’ont effectué aucun retrait dans leur compte depuis son ouverture.

Ronald McKenzie