Moins de cotisations au CELI que l’an dernier

Les Canadiens ont placé 1 000 dollars de moins en moyenne dans leur CELI en 2016 par rapport à 2015.

Un sondage annuel commandé par BMO Groupe financier dévoile en effet que les cotisations des Canadiens dans leur compte épargne libre d’impôt (CELI) en 2016 sont largement en baisse par rapport à l’année précédente, soit 4 592 $ comparativement à 5 531 $.

La cotisation moyenne des Québécois s’élève quant à elle à 4 168 $. Les résidents de la Colombie-Britannique sont ceux qui ont cotisé le plus en 2016 ( soit 5 898 $), et les citoyens des Prairies, ceux qui ont cotisé le moins (3 220 $).

Motifs évoqués? L’insuffisance de fonds à investir pour 43 % des répondants et le besoin de liquidités pour régler d’autres dépenses pour 36 % d’entre eux.

Le rapport de la firme Pollara révèle cependant que les Canadiens détiennent plus d’argent dans leur CELI cette année, soit 17 328 $ en moyenne, par rapport à 17 133 $ l’an dernier, mais qu’ils prévoient cotiser encore moins en 2017 qu’en 2016, avec une prévision moyenne qui s’élève à 4 325 $.

DE MEILLEURES CONNAISSANCES

La bonne nouvelle de cette enquête : les connaissances globales des Canadiens sur le CELI sont en hausse. Près de 80 % d’entre eux savent que les placements au comptant sont admissibles au CELI et que les fonds d’investissement (73 %) et les certificats de placement garanti (CPG, 69 %), le sont aussi.

Quelque 78 % des répondants sont au fait que les droits de cotisation inutilisés du CELI sont reportés, une augmentation de 18 point par rapport à l’an dernier. Et près des deux tiers (64 %) connaissent les pénalités fiscales susceptibles de s’appliquer aux cotisations excédentaires, aux retraits et aux sommes versées de nouveau au cours d’une même année. Parmi eux, 57 % connaissent le montant de la pénalité, à savoir 1 % de l’excédent par mois où les fonds excédentaires sont dans le compte.

« Bien que le niveau de cotisation ait diminué légèrement, il est encourageant de constater que les Canadiens, la génération Y en particulier, connaissent mieux les instruments financiers qu’ils utilisent, dont le CELI, se réjouit Ryan ffrench, directeur général, Placements à terme, BMO Banque de Montréal. Toutefois, le tiers ne connaît toujours pas le niveau de cotisation annuelle maximum, une méconnaissance que l’on peut vraisemblablement attribuer aux nombreux changements des dernières années; il reste donc du travail à faire pour s’assurer que les Canadiens continuent de se familiariser avec cet important instrument d’épargne. »

Le sondage de BMO sur le CELI a été effectué en ligne par Pollara entre le 14 et le 19 décembre 2016, auprès d’un échantillon de 1 500 Canadiens adultes, pour une marge d’erreur de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20. Les données ont été pondérées en tenant compte des plus récentes données de recensement, afin d’être représentatives de l’âge, du sexe et des régions.

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