Moins de mises en chantier en octobre au Canada

Par La rédaction | 10 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les mises en chantier d’habitations ont été moins nombreuses au pays en octobre, après un mois de septembre particulièrement actif, selon les données publiées hier par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Ainsi, le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de nouveaux chantiers est passé de 231 304 unités en septembre à 198 065 le mois dernier, essentiellement en raison d’une baisse du nombre de projets de logements collectifs dans les centres urbains.

Le nombre de mises en chantier de logements collectifs dans ces centres s’est chiffré à 122 187 unités, soit une baisse de 22,4 % par rapport à septembre, tandis qu’il s’est accru de 1,3 % du côté des maisons individuelles, pour s’établir à 59 255 unités.

BAISSE PARTOUT, SAUF EN COLOMBIE-BRITANNIQUE

Le déclin des mises en chantier dans les centres urbains a été observé dans la plupart des provinces, à l’exception de la Colombie-Britannique.

La moyenne mobile de six mois des mises en chantier, annualisée et désaisonnalisée, a continué de grimper en octobre pour atteindre 206 089 unités, comparativement à 202 793 unités le mois précédent.

Toutefois, souligne la SCHL, le recul enregistré en octobre ne suffira pas à inverser la tendance à la hausse des six derniers mois.

Au Québec, le nombre de mises en chantier en données désaisonnalisées et annualisées a été de 31 611, en nette baisse par rapport à celui de 44 781 constaté en septembre

LA SITUATION À MONTRÉAL

Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour la province, attribue cette variation au segment des logements collectifs, « où l’on observe souvent des mouvements notables d’un mois à l’autre ».

Enfin, à Montréal, les mises en chantier ont été de 22 147 en octobre, en baisse par rapport aux 39 720 unités enregistrées en août.

Là encore, explique Francis Cortellino, chef analyste, Analyse de marché à la SCHL pour la région métropolitaine, « la variation significative du rythme annualisé est attribuable au segment des logements collectifs, où l’on observe souvent des mouvements notables d’un mois à l’autre ».

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