OCRCVM : plus de sécurité et de surveillance

30 août 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
3 minutes de lecture
Photo : Frank Peters / 123rf

Les fraudeurs et autres pirates tentent de se faufiler dans les failles de sécurité des systèmes informatiques afin d’arriver à leurs fins malveillantes. Afin de protéger le public, l’OCRCVM a choisi d’épauler les sociétés les plus vulnérables.

« En soutenant les sociétés que nous réglementons, surtout celles qui ne sont peut-être pas équipées pour affronter une menace d’envergure mondiale, nous améliorons non seulement leur capacité de résister aux cyberattaques, mais aussi la protection des données personnelles de leurs clients », signale Andrew J. Kriegler, président et chef de la direction, dans le rapport annuel de l’organisation.

Ainsi, après avoir transmis à ces sociétés des rapports sur leur état de préparation en matière de cybersécurité, un conseiller les a aidées à combler leurs lacunes. Des exercices de simulation réalisés récemment ont d’ailleurs permis aux sociétés de tester leurs plans.

« Plus tard cette année, nous procéderons à une seconde évaluation […] et mettrons la dernière main à une règle sur le signalement des cyberincidents, qui nous permettra de déceler les nouvelles menaces et de veiller à ce que le secteur soit prêt à y faire face », explique M. Kriegler.

SURVEILLER LES MARCHÉS

Par ailleurs, l’OCRCVM est également en train de mettre au point une plateforme technologique améliorée pour surveiller les marchés. « Cette technologie de pointe améliorera les capacités de surveillance de l’OCRCVM, qui pourra ainsi surveiller les opérations effectuées sur les divers titres et les diverses plateformes sur les marchés canadiens », note M. Kriegler.

INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES

Comme bien des acteurs de l’industrie, l’OCRCVM montre aussi une préoccupation par rapport aux innovations technologiques, tout en reconnaissant leur attrait pour les clients. « Nous devons suivre le rythme du secteur des services financiers à mesure qu’il satisfait aux exigences des consommateurs dans un monde où les anciennes distinctions entre les produits offerts sur les diverses plateformes cloisonnées — et entre les plateformes elles-mêmes — ne paraissent plus aussi claires qu’avant », affirme M. Kriegler.

Pour y parvenir, l’OCRCVM a entre autres lancé une consultation ciblée afin de mieux comprendre l’incidence de ses règles sur l’évolution des conseils et des services. Cela permettra d’effectuer les améliorations nécessaires et de mettre l’accent sur la protection des investisseurs, peu importe la façon dont ils choisissent de se procurer des conseils et services en matière de placement.