Optimisme « raisonnable » quant aux marchés boursiers

Par La rédaction | 14 juin 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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@ solarseven / 123 RF

Dans un éditorial, le rédacteur en chef du Figaro Bourse, Roland Laskine, croit que les cours de la Bourse devraient être à la hausse dans les prochains mois, mais de manière raisonnable. Il invite ainsi les investisseurs à diversifier leurs placements pour répondre à la volatilité des marchés.

M. Laskine se base sur les analyses de la société de gestion parisienne Dorval AM, qui souligne le retour d’une certaine prospérité économique dans la plupart des pays développés, qui profite à une majorité d’entreprises cotées capables de générer une croissance à deux chiffres des profits.

Il avance également un autre élément, selon lui favorable, le fait que les excès d’optimisme du début d’année aient laissé place à une « normalisation du sentiment de marché » et à une reconstitution de primes de risques, « ce qui est plutôt sain », analyse-t-il.

VERS LA FIN D’UN CYCLE?

Dans ce contexte, François-Xavier Chauchat, économiste et stratégiste chez Dorval AM, est « raisonnablement optimiste » quant au comportement des actions à la Bourse, même si, note-t-il, plusieurs facteurs pourraient toutefois contribuer à limiter les gains sur les marchés boursiers.

« Le cycle étant déjà assez avancé, une hausse PER [price to earnings ratio, ndlr] paraît difficilement envisageable, écrit M. Laskine. Des freins commencent à apparaître, en particulier sous la forme d’une normalisation partielle des politiques monétaires. Les banquiers centraux vont certes jouer la prudence, redoutant de produire un ralentissement économique qui pourrait gâcher les gains de leur lutte acharnée contre la déflation, mais nous allons vers la fin des politiques monétaires expansionnistes dans le monde. »

L’éditorialiste fait également valoir que les « bruits politiques », notamment l’activisme protectionniste du président américain, Donald Trump, même s’il ne s’éteindra pas avant les élections de mi-mandat en novembre, ne remettront pas en cause la mondialisation, dont l’Amérique est le premier bénéficiaire, et ne devraient pas avoir de grandes conséquences sur le cours de la Bourse.

Il rappelle que la meilleure tactique pour faire face aux éventuels soubresauts des marchés demeure la diversification des portefeuilles.

« Elle continue de produire des effets positifs dans la gestion du risque », conclut-il.

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