Pas de mauvaises obligations, seulement de mauvais prix

Par Soumis par CIBC | 13 Décembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Alors que les écarts de crédit rétrécissent, le marché obligataire américain traite très différemment les entreprises solides et celles qui posent des problèmes, dit Andrew Kronschnabel, gestionnaire de portefeuille à Logan Circle Partners (Philadelphie).

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« On commence à voir les différences se creuser entre les émetteurs d’obligations, à mesure que les écarts de taux rétrécissent parmi les titres à haut rendement et la catégorie investissement », observe Andrew Kronschnabel.

Selon l’expert, le marché obligataire américain offre désormais des prix plus appropriés à la situation de chaque entreprise.

« C’est l’occasion pour nous de tenter d’identifier les gagnants et les perdants, car le marché commence à les reconnaître à leur juste valeur. C’est plus difficile pour nous de faire des choix lorsque le marché traite tous les émetteurs de la même façon, comme des gagnants ou comme des perdants », dit M. Kronschnabel.

« Les bonnes entreprises voient leur obligations gagner de la valeur ou tout au moins la conserver, tandis que celles qui font face à des enjeux voient leurs titres chuter de façon marquée », poursuit-il.

« Cette année, les titres à haut rendement les plus chers offraient 5,4 %, ce qui constitue des prix très élevés, tandis que la catégorie investissement a connu des écarts de seulement 0,9 % avec les bons du Trésor, ce qui nous ramène à la situation d’après la crise financière. Quand on a un marché aussi serré, les entreprises qui font des erreurs sont sérieusement punies. Et cela crée des occasions pour nous », dit Andrew Kronschnabel.

« Nous disons parfois qu’il n’y a pas de mauvaises obligations sur le marché, seulement de mauvais prix. Un titre qui offre à 4 % dans la catégorie haut rendement semble peu attrayant, mais s’il est réévalué à 6 ou 7 % cela reflète mieux son niveau de risque. À mesure que les titres sont réévalués dans le marché, cela nous donne des occasions de soit les éviter, soit de les reconsidérer à leur nouveau prix. »

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.

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