Perspectives encourageantes pour 2021 (EN FRANÇAIS)

Une croissance modérée est à prévoir, croit Luc de la Durantaye, stratège et chef des placements à Gestion d’actifs CIBC.

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« Au niveau de la pandémie, on s’attend à une diminution des impacts négatifs. Neuf vaccins sont en phase 3 de développement, dont trois sont assez avancés, et on s’attend pour 2021 à des nouvelles positives sur l’efficacité et la distribution de ces vaccins, qui permettraient une plus grande réouveture de l’économie mondiale », dit Luc de la Durantaye.

« Il y a aussi la question des thérapies pour traiter les patients atteints de la Covid-19. Certaines sont prometteuses, plusieurs amènent des résultats encourageants », poursuit-il.

Enfin, l’attitude des gens envers le coronavirus a évolué pour devenir plus prudente, croit l’expert.

« Le port du masque est généralement respecté, de même que les règles d’hygiène et de distanciation. On est capable de gérer la situation sans fermer l’économie comme on l’a fait en mars-avril, avec beaucoup moins d’hospitalisation et de mortalité. On apprend à connaître le virus, et ça va se poursuivre en 2021 », croit Luc de la Durantaye.

Dans ce contexte, le moment est venu d’effectuer une légère rotation dans les portefeuilles selon lui.

« Les technologies ont très bien performé depuis les creux de mars. Depuis septembre, on voit les titres à petite capitalisation et les titres de style valeur rependre de la vigueur. C’est compréhensible car si l’économie doit réouvrir plus largement, les secteurs qui avaient été le plus affectés reviendront le plus en force », estime Luc de la Durantaye.

« En outre, les titres technologiques ont tant surperformé que cela pourrait ralentir leur croissance. Donc on peut procéder à un rééquibrage en réalisant des gains du côté des technologies et en explorant d’autres secteurs qui ont traîné de la patte », suggère l’expert.

Mais du côté des taux d’intérêt, mieux vaut ne pas fonder trop d’espoirs.

« On s’attend à ce que les taux à court terme soient ancrés à zéro pour toute l’année 2021 mais on anticipe une meilleure croissance économique et les taux à très long terme pourraient commencer à refléter une croissance plus forte à la fin 2021, début 2022. »

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.

Nicolas Ritoux

Nicolas Ritoux est journaliste indépendant. Il collabore à Conseiller.ca depuis 2009.