Peu de Québécois cotiseront à leur REER

Par La rédaction | 25 février 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Alors que la date limite de cotisation approche à grand pas, bien peu de Québécois ont l’intention de cotiser à leur régime enregistré d’épargne-retraite (REER) cette année, révèle un sondage publié mardi par H&R Block Canada.

D’après cette enquête d’opinion, seuls 16 % d’entre eux y ont contribué ou ont l’intention de le faire pour l’année fiscale 2015.

Cette très faible participation avant la date butoir du 29 février est « probablement » due au fait que « les Québécois ne sont pas pleinement conscients de l’impact des REER sur leur impôt », estime H&R Block. La preuve? Quelque 59 % des résidents de la Belle Province interrogés ont déclaré « ne pas comprendre l’incidence des REER et des CELI sur leur déclaration de revenus ».

DES COTISATIONS DÉDUCTIBLES D’IMPÔT

« En cette période de l’année, les gens devraient avoir une idée claire de l’argent qu’ils ont gagné lors de la dernière année, commente Johan Girard, spécialiste de l’impôt et porte-parole de la firme. La date limite de cotisation à un REER est toujours d’environ 60 jours après le 1er janvier, ce qui leur donne l’occasion de calculer leur revenu imposable et de voir s’ils souhaitent cotiser à leur régime pour pouvoir le diminuer. »

« Les contribuables doivent savoir que les cotisations à un REER sont déductibles d’impôt, tandis que celles à un CELI ne le sont pas et n’influenceront donc pas leur retour d’impôt », rappelle la porte-parole.

Le sondage montre également qu’au moment de choisir entre un REER et un CELI, les Canadiens se sont basés sur les critères suivants : retraits sans pénalité (37 % des répondants); objectifs d’épargne (36 %); réduction des obligations fiscales (35 %).

NOUVELLES RÈGLES DU CELI : PAS D’IMPACT

À noter que les 35-54 ans se sont dits les plus concernés par la réduction de leurs obligations fiscales (38 %), tandis que les 18-34 ans étaient davantage intéressés par leurs objectifs d’épargne (55%).

Enfin, 67 % des sondés ont affirmé que le changement aux limites de cotisation aux CELI n’avait pas eu d’impact sur leurs décisions en matière d’investissement.

Le sondage a été mené en ligne par Angus Reid les 29 et 30 janvier auprès de 1 512 Canadiens adultes d’un océan à l’autre.

La rédaction