Plan financier : très peu pour les Québécois

Par Dominique Lamy | 21 octobre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Someone writing plan A and plan B on a board

Saviez-vous que seulement 16 % des Québécois disposent d’un plan financier écrit? C’est du moins ce que révèle le plus récent sondage réalisé par la firme SOM pour le compte de Desjardins Gestion de patrimoine.

Pourtant, 93 % de ceux qui en possèdent un sont sûrs d’atteindre leurs objectifs grâce à celui-ci. Les Québécois qui détiennent un plan financier écrit sont davantage en mesure de comprendre les options que leur conseiller leur propose. L’étude parle d’ailleurs d’elle-même à sujet : 92 % des gens qui ont un plan financier écrit suivent, en tout (47 %) ou en partie (45 %), les recommandations de leur conseiller et atteignent ainsi mieux leurs objectifs financiers.

Ce sondage démontre aussi que même s’ils se sentent fortement préoccupés par leurs nombreux objectifs financiers, les Québécois n’ont pas le réflexe de prendre en main leurs finances personnelles par manque de temps, d’intérêt ou encore de connaissances. Pire, 32 % des répondants affirment ne pas être en mesure d’expliquer l’absence d’un tel plan financier au sein de leur ménage!

Conséquence : Seulement 19 % des répondants se disent persuadés d’atteindre leurs objectifs financiers. Ces derniers sont au nombre de huit, et la sécurité financière de la famille semble être leur principale priorité (96 %). Suivent ensuite le fait d’avoir suffisamment d’argent pour vivre convenablement de la retraite jusqu’au décès (94 %), l’éducation et l’avenir des enfants et des petits-enfants (92 %), le remboursement de l’hypothèque (89 %), la protection en cas d’invalidité, de maladies graves ou de perte d’autonomie (85 %), les placements (80 %), la planification de la succession (74 %) et la réduction ou le report des impôts à payer (73 %).

Du pain sur la planche pour le conseiller

Même si 88 % des Québécois ont déjà entendu parler de planification financière, leur compréhension du terme se limite essentiellement à la réalisation d’un budget et à la planification de la retraite. « Pourtant, une planification financière complète intègre aussi bien le financement des projets, la protection des avoirs, le soutien des études des enfants et petits-enfants, l’optimisation des stratégies fiscales et la planification successorale », soulignent les auteurs de l’étude.

Bref, c’est au conseiller qu’incombe notamment la responsabilité de sensibiliser son client à l’importance du plan financier.

Le sondage en ligne SOM a été réalisé en français et en anglais, du 24 au 27 septembre 2013 auprès de 1097 internautes québécois.

Dominique Lamy