Planifier sa succession lorsqu’on est conseiller

Par La rédaction | 15 janvier 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Homme d'affaires mature, regardant par la fenêtre d'un immeuble.
Photo : HONGQI ZHANG / 123RF

Un plan B pour la retraite est nécessaire pour tout conseiller indépendant. C’est l’avis de Carolyn McClanahan, CFP, qui explique les motivations d’un tel plan ainsi que le processus pour en créer un dans un récent article de Financial Planing.

Que ce soit pallier l’invalidité, la faillite ou son propre décès, chaque conseiller indépendant doit établir un plan d’épargne et de succession avant même d’établir sa firme. Ce plan servira de sécurité pour le conseiller, mais aussi à prévoir la suite pour l’ensemble de ses clients.

PLAN A, PLAN B

Mme McClanahan recommande, dans le cas d’un conseiller seul, d’au moins dresser une liste de conseillers qui pourraient prendre en charge ses clients. Si la firme compte plusieurs conseillers, des accords de passation pourraient être établis à l’avance.

Plusieurs conseillers indépendants comptent seulement sur la valeur de leur firme pour assurer le financement de leur retraite. Or, le côté non liquide de cet actif complique la possibilité de projection de tout montant réel.

Il faut alors dresser un plan A et un plan B. Le premier sert à établir un plan d’épargne pour couvrir les besoins personnels du conseiller et de sa famille. De cette façon, quelle que soit la valeur reçue pour la firme, le risque de ne pas pouvoir subvenir à ses besoins est minime, pour ne pas dire inexistant.

Le plan B, en revanche, prévoit la répartition de tout excédent reçu en plus de l’épargne, que ce soit de la vente de la firme ou d’une autre source de revenus. Ces fonds peuvent alors être utilisés pour des voyages, des activités de loisir ou pour des dons de charité.

En ce qui concerne les clients du conseiller, il est recommandé de documenter tous les procédés en place dans votre pratique. Il faut faire en sorte que votre successeur s’y retrouvera et détiendra toutes les connaissances pour mener à bien la suite des choses.

Enfin, la conseillère recommande fortement de se détacher graduellement du travail, pour ne pas souffrir d’un changement brutal. Une façon de procéder est d’établir un plan de réduction du temps de travail, au fur et à mesure que les personnes formées pour prendre la relève peuvent assumer la majorité des responsabilités. Cela s’avère aussi positif pour les clients, qui vivent ainsi la transition de façon plus progressive, plutôt que d’avoir à faire affaire avec un nouveau conseiller du jour au lendemain.

La rédaction