Plus du tiers des Canadiens n’ont pas d’épargne

Par La rédaction | 20 novembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Black purse full of banknotes isolated on a white background.

Profitant du Mois de la littératie financière, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a décidé de prodiguer quelques conseils utiles pour aider à la planification. Elle rappelle au passage que 35 % des Canadiens n’ont pas d’épargne ni de placements et que plus tiers de la population éprouve de la difficulté à respecter ses engagements financiers.

Voici ses principales recommandations, dont vous pouvez faire bénéficier vos clients :

• Ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt

Le CELI permet aux 18 ans et plus de mettre de l’argent de côté, libre d’impôt, tout au long de leur vie. Ceux-ci peuvent cotiser jusqu’au plafond pour l’année civile en cours, plus les droits de cotisation inutilisés et tout montant retiré l’année précédente. Le plafond annuel pour 2014 est de 5 500 dollars.

En y plaçant un montant équivalent à 5 % ou 10 % de son chèque de paie, un salarié peut ainsi faire croître son épargne plus rapidement.

• Ouvrir un régime enregistré d’épargne

Ce type de régime peut s’avérer très intéressant, à condition bien sûr d’y cotiser régulièrement, afin d’économiser de l’argent à long terme.

Il peut permettre d’aider à préparer sa retraite, au moyen d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou d’un régime de pension agréé collectif (RPAC). Il est également intéressant pour financer les études postsecondaires d’un enfant, grâce au régime enregistré d’épargne-études, ou en cas d’invalidité, avec un régime enregistré d’épargne-invalidité.

Par ailleurs, les cotisations à un REER ou à un RPAC peuvent donner droit à des avantages fiscaux immédiats à un moment où le revenu d’une personne est le plus élevé et lui permettre de reporter l’impôt à plus tard, lorsque son revenu sera plus faible.

À noter que le revenu de placement gagné dans un régime enregistré d’épargne n’est pas imposé tant qu’il n’est pas retiré, ce qui lui permet d’augmenter plus rapidement que s’il était placé ailleurs.

• Planifier ses dépenses

Pour éviter tout dérapage, le mieux est de dresser un plan financier comprenant un budget pour faire le suivi de ses revenus et dépenses, ainsi que les buts financiers précis qu’on souhaite atteindre.

Noter ses dépenses au quotidien aide en effet à mieux voir où passe l’argent qu’on dépense sans forcément s’en apercevoir, ce qui permet ensuite de réduire ses dépenses… et de faire croître son épargne.

Il est également important d’établir un calendrier de paiements faisant le suivi de ses engagements à long et à court termes afin d’être assuré de respecter toujours ses obligations tout en maintenant sa stabilité financière.

Un seul mot d’ordre : planifier et, autant que possible, se tenir prêt pour tous les événements marquants – et toutes les surprises – que la vie peut réserver.

• Éduquer ses enfants

Mieux vaut commencer à enseigner la littératie financière à sa progéniture le plus tôt possible, par exemple en utilisant les ressources fiscales destinées aux éducateurs élaborées par l’ARC. Leur parler d’argent et d’épargne est indispensable si on veut leur inculquer les notions de base dont ils auront besoin pour prendre des décisions financières responsables tout au long de leur vie.

• Faire preuve de réalisme

La stabilité financière se mesure à long terme. Il est donc primordial de s’assurer de pouvoir maintenir son style de vie le plus longtemps possible et de bien s’informer sur ce qu’on peut se permettre de dépenser en vivant selon ses moyens.

Il est également recommandé aux ménages de prévoir un fonds d’épargne d’urgence leur permettant de couvrir entre trois et six mois de frais de subsistance en cas d’imprévus.

Vous avez dit « littératie financière »?

Selon l’ARC, on entend par littératie financière « le fait d’avoir les connaissances, les compétences et la confiance permettant de prendre des décisions financières responsables à n’importe quelle étape de la vie ».

Tout le monde a intérêt à s’y mettre dès le premier emploi et jusqu’à la retraite, souligne l’agence, « car cela est essentiel au bien-être social, économique et physique ».


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