Pour éviter le jeu du chat et de la souris au téléphone

Par Peter Boisseau | 27 janvier 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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• Ce texte est paru dans l’édition de mai 2001 de Conseiller. Il est aussi disponible en format PDF. Vous pouvez également consulter l’ensemble du numéro sur notre site Web.


Des journées de rendez-vous téléphoniques :voilà le moyen qu’utilise Marie-Claude Savard pour gérer ses affaires de façon plus productive.

Jongler avec les requêtes de 600 clients pourrait affecter certains conseillers. Au lieu de cela, Marie-Claude Savard, planificateur financier à Services financiers PEAK inc. à Montréal, fait simplement travailler le téléphone.

«Les rendez-vous téléphoniques sont un moyen que j’utilise beaucoup parce qu’une grande partie de ma clientèle est constituée de gens d’affaires et de retraités, explique-t-elle. Pour ces deux types de clients, le fait d’être en mesure de déterminer un temps pour nous mettre en communication au téléphone est aussi efficace que de les voir en tête-à-tête.»

telephone_agace_deprime_prospection_client_conseiller_Au cours d’une journée typique d’entrevues téléphoniques, Mme Savard peut parler à 20 clients. «Je passe en revue brièvement leur portefeuille et leur REER, je réponds à leurs questions et, quand c’est le temps, je revois avec eux leur impôt sur le revenu, poursuit-elle. Mais cela ne veut pas dire que nous ne nous rencontrons jamais en personne. Tout au long de l’année, je rencontre mes clients pour réviser entièrement leur portefeuille.»

Marie-Claude Savard a commencé cette pratique des entretiens téléphoniques il y a quatre ans, quand elle s’est associée à Robert Frances, qui avait un cabinet bien établi et qui avait besoin d’aide pour gérer et faire croître ses affaires. Aujourd’hui, 70 % de leurs clients préfèrent les rendezvous au téléphone. «Cela a été fantastique parce que le niveau de productivité a monté en flèche!», se réjouit-elle.

En plus d’assigner des rendez-vous à ses clients, Marie-Claude Savard, qui supervise trois assistants, se fixe aussi des rendez-vous… avec elle-même! «Quand j’ai commencé dans l’industrie, je me suis aperçue que, le vendredi, je me retrouvais avec une quinzaine de dossiers à régler. Maintenant, au lieu de laisser les dossiers s’accumuler, je me fixe un temps chaque semaine pour les réviser», avise-t-elle.

Passionnée par la forme physique, Mme Savard se planifie également du temps libre chaque jour pour des séances d’aérobie libératrices, qui lui permettent d’évacuer son stress. Elle essaie de se donner deux jours de congé par semaine – le week-end si possible – qu’elle consacre à sa famille et à ses amis.

«Je connais beaucoup de gens qui travaillent comme des forcenés, mais si je fais des journées de 15 heures, il ne me restera plus rien à donner à mes clients en retour», conclut-elle.

Peter Boisseau