Poursuite contre Sun Life : la conseillère visée nie tout

Par La rédaction | 28 juin 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Wooden justice gavel and block with brass

Visée par une poursuite de plusieurs millionsde dollars aux côtés de la Financière Sun Life de Chicoutimi, Stéphanie Blackburn nie les allégations d’atteinte à la réputation dont elle fait l’objet et a l’intention de défendre sa cause devant la justice, rapporte Le Quotidien.

Cette conseillère de la Financière Sun Life au Saguenay–Lac-Saint-Jean est sous le coup de deux poursuites déposées devant la Cour supérieure du Québec (chambre civile) par quatre de ses ex-collègues, qui lui réclament 11,3 millions « pour avoir sali leur réputation », annonçait récemment Le Journal de Québec.

Régis Martel, un conseiller expérimenté qui dit avoir « pris sous son aile » la jeune femme à ses débuts dans les services financiers en 2013-2014, soutient qu’elle lui a « volé » des clients, tandis que les trois autres, André Leblanc, Mélissa Roche et Mylène Tremblay, estiment qu’elle a entaché leur réputation auprès des dirigeants de l’entreprise.

« LES POURSUITES N’ONT AUCUN LIEN ENTRE ELLES »

D’après ces trois conseillers, Stéphanie Blackburn et son conjoint auraient en effet propagé des rumeurs à leur sujet, selon lesquelles ils auraient vendu des listes de clients de la Sun Life à la concurrence par l’entremise d’une plateforme en ligne et auraient participé à un stratagème illicite de vente pyramidale.

À l’issue d’une enquête interne, les quatre conseillers ont vu leur contrat résilié par la Sun Life, rappelle Le Quotidien. « Tout ce qu’il y a dans les poursuites est faux. J’ai l’intention de me défendre et de prouver que je n’ai rien à me reprocher », a expliqué la conseillère dans une entrevue accordée au journal saguenéen.

« Les deux poursuites n’ont aucun lien entre elles. Le seul lien que l’on peut faire [entre les] cinq personnes touchées dans ces dossiers, c’est que nous avons partagé les mêmes bureaux. J’ai travaillé des dossiers avec tous les conseillers et pas particulièrement avec Régis Martel », ajoute-t-elle.

« NOUS AVONS UN CODE D’ÉTHIQUE À RESPECTER »

Celle-ci a par ailleurs réfuté les allégations des trois autres plaignants. « À titre de conseillers, nous avons un code d’éthique à respecter et nous devons dénoncer des situations qui nous apparaissent illégales ou incorrectes. Nous l’avons fait, mais nous n’avons jamais identifié qui que ce soit. Si des enquêtes internes ont été réalisées ensuite, je n’ai rien à y voir », conclut-elle.

La jeune femme avoue que la récente période « n’a pas été facile » pour elle, que « sa réputation a été entachée et qu’elle est victime de son succès », écrit Le Quotidien.

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