Quand le plan tombe à l’eau

Par La rédaction | 20 mars 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Deux pièces d'un jeu d'échec : le roi blanc renversé, le roi noir, debout.
Photo : christianchan / 123RF

En pleine déconfiture boursière, la tentation de désespérer doit être relativisée.

Qui aurait pu prédire la débâcle des marchés, il y a quelques semaines? Et même des plans financiers bien ficelés peuvent avoir été disloqués par les mouvements des Bourses et les grandes incertitudes qui demeurent sur la suite de la crise.

Les investisseurs devraient donc garder en tête certaines réalités au lieu de se désespérer des placements, rappelle Morningstar.

APRÈS TOUTE CHUTE, UNE REMONTÉE

Les pires krachs financiers ont été suivis d’embellies boursières. La pire période boursière sur un an a donné lieu à la meilleure période boursière d’un an, de juillet 1982 à juillet 1983.

La meilleure chose à faire est donc de résister à la panique. Si un investisseur n’a pas besoin de vendre une partie importante de ses actions au cours des prochaines années, il donnera à son portefeuille le temps nécessaire pour se redresser, rappelle le Financial Post.

La vente d’actions à un point bas maintenant pourrait être une réaction impulsive qui transformerait des pertes potentielles en pertes réelles. Essayer de prédire la remontée des marchés peut sembler attrayant en théorie, mais peut être difficile à réaliser en pratique.

ANALYSER LA SITUATION

Quand une chute se produit sur les marchés, elle affecte différemment les titres. Certaines entreprises, qui s’appuient sur l’échange marchand à distance, sont peu touchées, quand elles ne profitent carrément pas de la pandémie. C’est le cas des entreprises de vente en ligne. D’autres, comme les entreprises du transport aérien, ont tout à perdre de l’interruption des transports de personnes.

RÉÉQUILIBRER SES POSITIONS

Cette analyse devait donner lieu à un rééquilibrage du portefeuille, en procédant à la vente des actifs chers, pour acquérir ceux destinés à prendre de la valeur.

Le portefeuille pourrait aussi être orienté vers des titres peu sensibles aux variations des marchés d’actions.

Ce rééquilibrage peut s’opérer à partir des liquidités disponibles. Mais l’achat de titres doit se faire progressivement, afin de profiter de la remontée… sans trop risquer de subir un nouveau plongeon.

La rédaction