Que réserve 2013 aux investisseurs?

Par Ronald McKenzie | 21 Décembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’année 2012 tirant à sa fin, les économistes de la Banque Scotia et de BMO Groupe financier ont frotté leur boule de cristal pour voir où les investisseurs devraient placer leur argent en 2013.

Pour la Banque Scotia, les matériaux feront bonne figure l’an prochain. Les prix des produits de base seront dopés par la reconstitution des stocks de matériaux bruts, après les annulations ou les commandes reportées en 2012. « Ce phénomène est déjà observable en Chine, où une reprise des commandes des producteurs d’acier, après une brusque correction des inventaires l’été dernier, a propulsé les prix au comptant du minerai de fer et de la houille cokéfiable », indique la Scotia.

Le bois d’œuvre et les panneaux de construction de type OSB, qui devraient bénéficier d’une reprise jusqu’en 2015, « constituent nos meilleurs choix pour les investisseurs », estime le numéro trois bancaire au pays. La Scotia rappelle que le prix des colombages est passé de 255 $ US à 298 $ US le millier de pieds-planche entre 2011 et 2012. Il devrait poursuivre sa lancée en 2013 et 2014 pour atteindre, respectivement, 340 $ US et 375 $ US.

À 40,75 $ US la livre, le prix de l’uranium pourrait avoir atteint un plancher début novembre, car le métal s’échangeait à 44,75 $ US à la mi-décembre. Le prix des contrats à long terme reste à 60 $ US avant rajustement à la livraison. De son côté, le palladium est mûr pour rebondir avec l’accroissement de la demande pour les convertisseurs catalytiques adaptés aux voitures de petite cylindrée en Chine, les incertitudes de l’approvisionnement en Afrique du Sud et l’épuisement possible du stock de l’État russe.

Pour leur part, les spécialistes de BMO Groupe financier indiquent que l’indice américain S&P 500 atteindra 1575 points en 2013, soit une hausse de 9,38 % par rapport à son niveau actuel.

Au Canada, le S&P/TSX progressera de 4,11 % à 12 900 points. Les préférences sectorielles reposent sur une combinaison de solidité globale des bilans, de croissance constante et de paramètres opérationnels améliorés par rapport à l’ensemble des marchés, compte tenu de nos prévisions concernant les bénéfices et de l’incertitude liée à la toile de fond macroéconomique mondiale.

En clair, les secteurs à surveiller aux États-Unis sont les valeurs industrielles, l’énergie et les technologies de l’information. Au Canada, les financières et les industrielles devraient bien faire.

Ronald McKenzie