Que va-t-on faire du chalet?

Par Soumis par Investissements Renaissance | 24 août 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Avec la fin de l’été vient le moment de discuter du sort des résidences secondaires, dit Jamie Golombek, directeur gestionnaire, planification fiscale et successorale pour Investissements renaissance.

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« Quel que soit le type de résidence, la question revient chaque année à cette période : qu’allons-nous faire de notre chalet ? Allons-nous le vendre ou le léguer aux enfants? Dans ce dernier cas, les enfants sont-ils vraiment intéressés? Et le sont-ils de façon égale? » demande Jamie Golombek.

Selon l’expert, cette discussion devrait avoir lieu en famille avant même d’impliquer le moindre notaire ou comptable.

« Même si la résidence secondaire a une valeur sentimentale pour les enfants, peut-être ne seront-ils pas en mesure de l’utiliser aussi souvent qu’ils le souhaitent, ou n’auront-ils pas les moyens de l’entretenir quand ils en prendront le contrôle », prévient Jamie Golombek.

« La fin de l’été est le moment de vous asseoir avec vos clients et leurs enfants adultes, de leur demander s’ils veulent de cette propriété, et s’ils sont prêts à prendre les responsabilités financières qui en découlent », dit-il.

Dans certains cas, un enfant voudra conserver la propriété tandis que l’autre n’en voudra pas. Il faudra alors équilibrer la succession patrimoniale de façon à traiter chacun équitablement.

« Les parents peuvent par exemple léguer la propriété à un enfant, et donner des liquidités à l’autre ou le nommer comme bénéficaire d’une assurance vie », dit Jamie Golombek.

Quoi qu’il en soit, il faut porter une attention particulière à l’exemption pour résidence principale lors de la déclaration de revenus fédérale.

« Bien des localités ont vu les prix de l’immobilier gonfler, et les gains en capital peuvent être substantiels en cas de vente. La bonne nouvelle, c’est que si on a une propriété en ville et une autre à la campagne, on peut choisir au moment de la disposition laquelle des deux sera considérée comme résidence principale », explique M. Golombek.

Cependant, avant de désigner l’une des propriétés comme résidence principale, il faut considérer les perspectives d’appréciation de l’autre propriété, prévient l’expert.

« Sans doute sera-t-il intéressant de conserver l’exemption pour la vente future de l’autre propriété. Mais il faut le décider dès maintenant, car à compter de 2016, il faut indiquer sa résidence principale lors de la déclaration de revenus. »

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