Quelle retraite pour Barack Obama?

Par La rédaction | 30 janvier 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
4 minutes de lecture
WASHINGTON – SEPTEMBER 10: Democratic presidential candidate Sen. Barack Obama (D-IL) addresses the Congressional Hispanic Caucus Institute’s 31st annual awards gala at the Washington Convention Center September 10, 2008 in Washington, DC. A poll released at the institute’s annual meeting Wednesday said that Obama had a « distinct advantage » over Republican candidate Sen. John McCain (R-AZ) […]

Que fera Barack Obama, désormais l’un des plus jeunes anciens présidents américains de l’histoire à 55 ans? Et surtout, d’où tirera-t-il ses revenus? C’est la question qui taraude un journaliste de Money, lequel s’est mis en tête d’explorer les sources potentielles d’entrées d’argent s’offrant à l’ex-commandant en chef. Force est d’admettre que les occasions de garnir son compte de banque ne manqueront pas et qu’il est inutile de s’inquiéter pour l’épargne-retraite de Barack Obama.

En occupant le poste de président des États-Unis, il s’est assuré de toucher des versements de retraite annuels de 205 700 $US (270 000 $CAN), indexés pour tenir compte de l’inflation. Les anciens présidents touchent aussi de l’argent du gouvernement fédéral pour défrayer certaines dépenses, comme la location d’un espace de bureau et le salaire d’employés. En 2015, le républicain George W. Bush a touché 1,1 M $US (1,4 M $CAN), la plus haute somme octroyée à un ex-président, alors que le démocrate Jimmy Carter a bénéficié de 430 000 $US (564 000 $CAN), le plus faible montant reçu à ce titre.

AUTEUR À SUCCÈS Déjà auteur de deux ouvrages, Barack Obama a évoqué la possibilité de se remettre à l’écriture. Ses deux premiers livres, The Audacity of Hope et Dreams from My Father, lui ont permis d’engranger 5,1 M $US (6,7 M $CAN) en droits d’auteur pour la seule année 2009. En 2015, les droits d’auteur lui ont procuré 56 000 $ (73 400 $CAN).

Des éditeurs et agents littéraires évaluent qu’un contrat d’édition pour ses mémoires lui vaudrait entre 12 et 30 M $US (15,7 à 39,3 M $CAN), alors que les mémoires de sa femme Michele se vendraient pour 10 à 15 M $US (13,1 à 19,7 M $CAN).

PAYÉ POUR PARLER?

La très populaire avenue des « discours payés » serait-elle une autre option? Elle a fait des merveilles pour les finances d’ex-présidents et vice-présidents. De 2001 à 2015, les Clinton ont reçu environ 153 M $US (200,7 M $CAN) pour des discours payés en moyenne 200 000 $ (262 312 $CAN) pièce. Pour certaines apparitions, ils ont obtenu plus de 500 000 $ (655 780 $CAN). Al Gore et George W. Bush doivent apparemment se contenter d’environ 100 000 $US (131 156 $CAN) par discours. On peut se demander combien vaudraient les discours d’Obama, considéré comme un orateur hors pair, mais pas particulièrement aimé des multinationales, qui paient pour ce genre de prestation…

L’ENSEIGNEMENT OU LE BASKETBALL

Si Obama décidait de retourner enseigner, à Columbia ou à Harvard par exemple, il pourrait être payé environ 200 000 $US (262 312 $CAN) par année. S’il faisait partie d’un groupe se portant acquéreur d’une équipe de basketball (possibilité qu’il a déjà évoquée), il risque d’avoir plus de plaisir que de gains. En effet, les revenus des franchises de la National Basketball Association (NBA) sont très aléatoires. Les Bobcats de Charlotte, équipe détenue en partie par l’ancienne vedette de la NBA Michael Jordan, ont perdu 13 M $US (17 M $CAN) l’an dernier. Tout de même, la valeur des équipes tend à progresser d’environ 20 % par année, donc les propriétaires passent généralement à la caisse lorsqu’ils décident de vendre.

Barack Obama pourrait aussi se consacrer à des tâches moins mercantiles, comme sa fondation Obama, qui développe un centre et des programmes communautaires à Chicago. Mais pour l’instant, de son propre aveu, sa priorité sera de passer du temps en famille, de se reposer et, surtout, de garder le silence. Devant des journalistes, il avouait récemment qu’il était fatigué de s’entendre parler aussi souvent!

La rédaction vous recommande :

La rédaction