Qui sont les milliardaires les plus riches?

Par La rédaction | 27 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Ce sont des Européens, assez loin devant leurs homologues américains et asiatiques, selon une étude publiée hier par la banque suisse UBS et le cabinet de conseil PwC.

Réalisée sur un échantillon de 1 300 milliardaires et l’analyse des données des 19 dernières années (de 1995 à 2014), celle-ci dresse le palmarès des plus grandes fortunes dans le monde.

Résultat, l’avoir moyen des ultra riches européens est de 5,7 milliards de dollars par personne, celui des américains de 4,5 milliards et celui des asiatiques, de 3,2 milliards.

Les Asiatiques moins fortunés, mais plus jeunes

Si les milliardaires d’Asie sont moins riches, ils sont en revanche plus jeunes que les Américains ou les Européens, avec une moyenne d’âge de 57 ans, soit 10 ans de moins que leurs collègues.

Par ailleurs, l’étude relève que 25 % des ultra riches asiatiques ont grandi dans la pauvreté, comparativement à 8 % aux États-Unis et à 6 % en Europe.

Ce qui fait dire à l’UBS et à PwC qu’on assistera à un glissement des foyers de richesse au cours des prochaines années et que l’Asie « sera le centre de développement des nouvelles fortunes de milliardaires ».

Retour à « l’âge d’or de la fin du XIXe siècle »?

Selon Josef Stadler, l’un des responsables de division d’UBS qui s’occupe de cette frange de la population, la période actuelle, « marquée par une création accélérée de richesses, est similaire à l’âge d’or de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, lorsqu’aux États-Unis et en Europe l’esprit d’entreprise a lancé la première vague d’innovation de l’histoire moderne ».

L’étude s’est aussi penchée sur les secteurs dans lesquels ces fortunes ont été édifiées. Ainsi, aux États-Unis, 30 % des nouveaux milliardaires se sont enrichis dans la finance.

De même, au cours des 20 dernières années, un milliardaire européen sur deux (50 %) l’a constituée dans l’industrie des biens de consommation, contre 20 % pour les Asiatiques.

« Philanthropie visible »

Enfin, note l’enquête, les milliardaires d’aujourd’hui ont tendance, en matière de philanthropie, à se concentrer sur des actions aboutissant à des résultats tangibles et mesurables.

Une « philanthropie visible » qui est notamment très en vogue chez nos voisins du Sud, où plus de 100 milliardaires ont adhéré à l’initiative « Giving Pledge » (promesses de dons), lancée par Bill Gates en 2010, en acceptant de faire don de plus de 50 % de leur fortune.

Pour mémoire, c’est aux États-Unis que l’on trouve, à ce jour, le plus grand nombre de milliardaires, soit 571. En mars dernier, le classement annuel du magazine Forbes en recensait 1 826 dans le monde, contre 1 645 en 2014.

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